Les amendements de Pierre-Henri Dumont pour ce dossier
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Les résultats électoraux récents dans différents pays européens ne nous permettent pas d'imaginer un futur changement de gouvernance au sein du Parlement européen, alors même que les partis français membres du PPE et du PSE sont ceux qui ont le plus à perdre d'un scrutin tel que La République en marche nous le propose. Le fait est, mes chers co...
Affaiblir les partis français membres de ces groupes au Parlement européen grâce à un tripatouillage électoral grossier n'est certainement pas le meilleur moyen de s'en faire des alliés au sein d'une institution où le compromis est la seule règle, tant il est impossible qu'un seul parti puisse un jour obtenir, à lui seul, une majorité absolue.
Avec qui Emmanuel Macron peut-il s'allier ? Avec les libéraux, comme le MODEM ? Rappelons que le président du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, Guy Verhofstadt, a fait de la disparition du siège du Parlement européen à Strasbourg un cheval de bataille, faisant voter en février 2017 une résolution tendant à rayer Stra...
Par ailleurs, la position de la France est encore un peu plus fragilisée par la décevante défiance affichée par le Président de la République envers le système du Spitzenkandidat, alors même que les parlementaires européens y sont particulièrement attachés. En vertu de ce mécanisme, chaque parti européen choisit avant les élections européennes ...
… vous profitez de l'affaiblissement des partis traditionnels français pour briser ce consensus et lancer ainsi une bouée de sauvetage à des formations en manque de leaders implantés dans les territoires. C'est cette vision court-termiste que nous rejetons, avec force, tant l'Europe ne peut se fonder sur des calculs politiciens mais doit au co...
… c'est-à-dire le plus favorable à la République en marche ! Bref, la majorité prend ce qui l'arrange, ce qui d'ailleurs ne manque pas de faire bondir le Conseil d'État qui alerte, dans son avis, le Parlement sur ce point.
Nous sommes bien conscients qu'il n'existe, en réalité, pas de bonne solution au problème du mode de scrutin pour l'élection des représentants français au Parlement européen. Il faut donc trouver la moins mauvaise d'entre elles, et celle-ci, nous en sommes convaincus, demeure le statu quo et la division de la France en circonscriptions électora...