Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

José Evrard
Question N° 7306 au Ministère de l'europe


Question soumise le 10 avril 2018

M. José Evrard interroge M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères à propos de la présence de soldats français sur le territoire syrien qui viendraient en appui des forces kurdes. Le média Sputnik, reprenant l'information du journal turc « Yeni Safak », relate l'envoi d'officiers français dans le nord de la Syrie, à Manbij précisément, pour soutenir les forces kurdes devant faire face à l'armée turque. Il semblerait que le soutien militaire de la France aux kurdes syriens fait suite à la réception à l'Elysée d'une importante délégation kurde. La présence de soldats français en appui aux forces kurdes ne porte-t-elle pas, dans le contexte syrien, un risque d'affrontement avec la Turquie ? Il lui demande les raisons qui motivent ce soutien militaire et les résultas que la France en attend.

Réponse émise le 17 juillet 2018

La lutte contre le terrorisme demeure la première priorité de la France en Syrie, c'est un enjeu de sécurité nationale absolu. Dans ce cadre, l'action de la Coalition internationale contre Daech, à laquelle la France contribue à travers l'opération Chammal, coopère avec les Forces démocratiques syriennes (FDS), composées de combattants kurdes et arabes, pour mener les opérations militaires contre Daech. La France entretient par ailleurs un dialogue étroit avec la Turquie sur cette question comme sur l'ensemble des enjeux de la crise syrienne. Elle a rappelé à plusieurs reprises son attachement à la prise en compte des préoccupations de sécurité légitimes de la Turquie. La France poursuivra ses échanges francs et constructifs avec la Turquie pour mener à bien la lutte contre Daech qui menace la sécurité nationale de nos deux pays et continuera à se mobiliser pour trouver une solution politique à la crise syrienne.

1 commentaire :

Le 10/04/2018 à 21:38, chb17 a dit :

Avatar par défaut

La France a-t-elle vocation à soutenir, en violation de la Charte de l'ONU, les mercenaires des USA après ceux des Saoud ? De quel droit met-elle des troupes sur le sol d'un pays reconnu souverain ?

Dans quelle pochette surprise pour impérialiste invétéré a-t-elle trouvé une nouvelle histoire d'arme chimique (non étayée par une enquête fiable) dès que sa communauté des caniches du Pentagone veut sévir contre le président légitime de la Syrie, alors que cette dernière

Sa légitimité à punir le régime par un bain de sang a-t-elle plus de substance que la fiole de Powell ou que les menaces forgées par Juppé et BHL contre les "civils" de Misrata ?

Ces dernières semaines ont fait vibrer nos coeurs contre les russes, à l'occasion d'une n-ième campagne d'odieuse diabolisation dont on comprend qu'elle était sans fondement dans l'affaire Skripal. Le chimique, un temps passeport commode pour toute expédition meurtrière des alliés de l'Otan contre leur cible du moment, est un prétexte usé : il est temps effectivement de punir ceux qui l'ont utilisé, instrumentalisé, imposé comme "ligne rouge" de propagande.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.