![]() par e-mail |
Mme Laurence Trastour-Isnart alerte Mme la ministre de la transition écologique et solidaire sur l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen. Quasiment une semaine après l'incendie, la préfecture de Seine-Maritime a publié la liste des 5 253 tonnes de produits chimiques qui ont brûlé. La population est inquiète devant l'opacité et la tardiveté des informations délivrées au compte-goutte par l'État. Les citoyens ont besoin d'être respectés et donc informés très rapidement. Tout mutisme provoque doute, panique et défiance. D'autant plus que certains des produits sont classés « très toxiques pour les organismes aquatiques », « susceptibles de nuire à la fertilité ou au foetus ». Pour certains, il est même indiqué qu'ils peuvent être « toxiques » voire « mortels » si inhalés. D'autres encore peuvent présenter « des effets graves pour les organes », être cancérogènes ou « irritants pour les voies respiratoires ». C'est pourquoi elle l'interroge sur les raisons de cette gestion de crise qui ne répond pas à l'attente légitime des habitants et elle lui demande que les sites industriels présentant des risques d'accidents majeurs, appelés « sites Seveso » bénéficient d'une expertise urgente afin d'éviter de tels problèmes par la suite.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.