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M. Christophe Lejeune appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, sur l'absence de mesures visant à lutter contre les espaces vides dans les emballages secondaires. Si l'e-commerce est en plein essor, entraînant dans son sillage les acteurs du conditionnement et du transport notamment, les colis envoyés ne sont pas toujours totalement remplis. C'est le cas également des expéditions par bateau, où l'espace vide atteint 24 % du volume, ce qui représente un coût significatif, sans oublier l'impact environnemental important. En recevant un colis, le consommateur peut être surpris par le volume d'espace vide, un gaspillage onéreux pour les entreprises expéditrices, qui laisse également son empreinte sur la planète. Selon une enquête menée par DS Smith et Forbes Insights, l'espace vide représente en moyenne 24 % du volume des conteneurs expédiés par bateau, soit l'équivalent de 61 millions de conteneurs EVP (équivalent vingt pieds) par an. Chaque année, 122 millions de tonnes de dioxyde de carbone sont émises en raison du transport de vide dans les conteneurs acheminés des sites de fabrication aux ports d'arrivée, soit l'équivalent des émissions de CO2 de la Belgique ou de l'Argentine. Enfin, ce rapport valorise à 46 milliards de dollars le montant des économies qui pourraient être réalisées chaque année dans le monde, en portant une plus grande attention à la gestion de cet espace vide. Il lui demande ce qu'elle compte mettre en œuvre pour mettre davantage l'accent sur la gestion de l'espace vide et quelles mesures adaptées peuvent être envisagées pour le réduire.
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