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M. Pierre Dharréville interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur les suspensions de personnels de l'hôpital public ne s'étant pas engagés dans un parcours vaccinal. En effet, M. le ministre a annoncé que 3 000 personnes avaient été suspendues et que « la continuité des soins avait été assurée ». Pourtant, alors que la faiblesse des effectifs hospitaliers est criante depuis si longtemps, il est certain que ces personnels sont indispensables au fonctionnement de l'hôpital public. Laisser entendre que l'on peut se passer d'eux constitue une violence de plus. Ce chiffre est l'une des manifestations de la mauvaise gestion politique de la crise. Devant ce chantage au salaire et à la suspension, M. le député a rencontré beaucoup de colère parmi les agents hospitaliers lors de ses différentes visites ces derniers temps. Convaincu que le vaccin est un atout essentiel face au virus, il demeure opposé à cette méthode. M. le député demande au Gouvernement d'y renoncer. En tout état de cause, M. le député estime incontournable et urgent que le Gouvernement indique clairement ses intentions quant à la levée de ces mesures. Il souhaite donc connaître la manière dont le Gouvernement entend remédier à cette situation.
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