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Charlotte Parmentier-Lecocq
Question N° 44306 au Ministère de l’agriculture (retirée)


Question soumise le 22 février 2022

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Mme Charlotte Parmentier-Lecocq interroge M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur l'intérêt d'indiquer la provenance des fleurs et des plantes vendues par les fleuristes. Alors que la filière horticole tend à se développer, les quelques 3 000 exploitations horticoles françaises se retrouvent concurrencées par des produits provenant de l'étranger. Les fleurs provenant des pays intra et extra-européens détiennent 85 % du marché français et cela malgré les effets délétères pour l'environnement : agriculture intensive et logistique notamment. De plus, les fleurs coupées provenant notamment de pays africains ou sud-américains sont traitées par des produits fongicides et insecticides interdits en Europe pour leurs effets cancérigènes ou reconnus comme des perturbateurs endocriniens. Vendues sur le territoire français, elles mettent en danger les citoyens : hausse notable des allergies. Ces produits polluent également les sols ou l'air une fois les fleurs et les plantes recyclées ou incinérées par le rejet de ces produits. Au-delà de ces risques, pour développer le savoir-faire français de la filière et répondre aux aspiration du circuit court et local, elle souhaite connaître les dispositions pouvant être mises en place pour développer la mention du lieu d'origine des fleurs et des plantes vendues en France.

Retirée le 21 juin 2022 (fin de mandat)

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