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M. Pierre Dharréville appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des élèves aides-soignants. Il leur est en effet difficile de suivre leur formation dans de bonnes conditions, du fait de problèmes financiers. Car, contrairement aux élèves infirmiers, ils ne sont ni défrayés de leur frais de transport lorsqu'ils effectuent leur stage (obligatoire), parfois éloigné de leur domicile, ni ne perçoivent d'indemnité pour ces mêmes stages. Cette différence de traitement est particulièrement mal vécue. Une enquête de la DREES de décembre 2019 souligne que le nombre de candidats à cette formation est en baisse continue depuis 2017. Toujours selon cette enquête, les étudiants qui suivent cette formation sont issus majoritairement de milieux modestes. Leur situation financière est souvent précaire, certains se découragent même en cours d'études de ce fait. Alors que le pays connaît une carence de personnel dans les métiers du soin, valoriser cette formation y compris d'un point de vie financier permettrait de développer son attractivité. Aussi, il lui demande si des mesures peuvent rapidement être envisagées dans ce sens.
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