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Mme Albane Gaillot interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur la suspension de la pose de toutes les bandelettes périnéales et l'accompagnement des victimes de ces bandelettes. Censées être une solution à l'incontinence ou descente d'organes, ces bandelettes peuvent entraîner des complications allant jusqu'à handicaper lourdement les femmes qui en sont victimes : douleurs intolérables, infections, impossibilité de travailler, de s'asseoir, d'avoir une vie normale... En 2020, l'utilisation de certains types de bandelettes a d'ailleurs été suspendue au motif que leur composition en polypropylène est un matériau à l'origine de nombreuses complications post-chirurgicales. Mais d'autres restent autorisées, les prothèses pour cure de prolapsus par voie haute ainsi que les bandelettes sous-urétrales, alors même qu'elles contiennent également du polypropylène. Certaines femmes se sont vu poser une bandelette sans consentement ou sans être informées ni des effets secondaires possibles, ni des modalités d'implantation, ni même du modèle de la bandelette implantée. À cela s'ajoute le fait que de nombreuses victimes sont toujours porteuses de ces implants. Elle l'interroge donc sur les mesures qu'il compte prendre afin de s'assurer de la suspension effective de toutes les bandelettes périnéales en polypropylène, ainsi que de la prise en charge des victimes de ces implants.
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