Les amendements de Richard Ferrand pour ce dossier

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Je ne saurai rivaliser avec les expressions du président Jacob pour rendre hommage à la qualité du débat que le ministre a rendu possible.

Je me contenterai donc d'y souscrire, ce qui est déjà exceptionnel… Pour le reste, sur cet amendement, aussi vrai qu'il serait regrettable que le sens et la portée du présent texte ne se limitent au débat qui nous réunit ce soir, il n'en demeure pas moins, Matthieu Orphelin comme Barbara Pompili l'ont dit très justement, qu'il ne s'agit pas d'...

Il serait sans doute erroné d'ajouter à l'espoir la cuistrerie législative. J'entends, en tout cas, ce que nos collègues défendent, leurs plaidoyers selon lesquels, au fond, si l'on inscrit dans la loi ce délai, il deviendra véritablement une limite indépassable pour tout le monde, ce qui entraînera forcément avec plus de vigueur le mouvement c...

N'entamons donc pas de débats théologiques entre ceux qui voudraient nous éviter les méfaits du glyphosate et ceux qui en abuseraient de manière quasi complaisante. Le débat n'est pas là ; il consiste à savoir comment sortir d'une pratique dont chacun, y compris le monde agricole, estime qu'elle est regrettable, sans pour autant le faire à un r...

Cela dit, comme le ministre l'a très bien rappelé, le Président de la République a pris un engagement. Nous devons être tous conscients qu'au niveau européen, nous avons perdu ; c'est ainsi. C'est extraordinairement regrettable mais c'est un fait. Ensuite, la France a souhaité rester sur une ligne exigeante et a même suggéré que nous pourrions ...

… pensant que la loi vaut solde de tout compte – au demeurant, cette tentation de résoudre par la loi des problèmes plus complexes, aucune majorité n'en a l'exclusivité. Mais il nous faut clairement affirmer que, sur ce sujet, tout le monde doit se mobiliser et que, s'il existe des réfractaires au progrès – il y en a, les conservatismes sont pa...

… la loi viendrait tirer les conclusions de ce refus de prendre en considération l'exigence qui s'impose à nous. Comme le disait à juste titre Matthieu Orphelin, l'objectif est commun, la méthode diffère, mais il n'en reste pas moins que le jour viendra où tous les partenaires devront rendre des comptes.

Ce que nous souhaitons, nous, c'est tirer les conséquences, dans l'intérêt général, d'une sortie de l'utilisation du glyphosate à l'horizon de trois ans.