Les amendements de Richard Ramos pour ce dossier

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Monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, en ce mercredi et jusqu'à la fin du mois de février, bon nombre d'entreprises françaises et de représentants agricoles sont en discussion avec la grande distribution dans ce qu'on appelle le « box des négociations ». Pour ma part, je parlerais plutôt du « box de l'étranglement », où le...

Il y a quelques mois, une grande enseigne a déréférencé du jour au lendemain une marque produite par nos paysans français, parce que l'entreprise a refusé, excusez le terme, de « baisser le pantalon ». J'ai décidé d'aller porter publiquement à l'enseigne en question quelques paquets de ce produit honteusement éjecté des rayons.

Par ce geste, je voulais m'inscrire dans la continuité du combat que bon nombre de députés de tous bords politiques ont mené durant les états généraux de l'alimentation, de Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony jusqu'à François Ruffin, en passant par André Chassaigne, Sébastien Jumel, Nicolas Turquois, Dominique Potier, Jean-Baptiste Moreau, Thier...

À M. Michel-Édouard Leclerc, qui a invité les députés, il y a quelques jours, à venir faire un stage dans les supermarchés, je réponds que c'est un comble qu'il se permette de tenir de tels propos alors que les prix bas qu'il pratique dans ses supermarchés étranglent les agriculteurs français !

Monsieur le ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour que la concentration des centrales d'achat cesse de tuer l'agriculture française et les PME de l'agroalimentaire ?