Les amendements de Robin Reda pour ce dossier
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Le dernier projet de loi de finances du quinquennat amplifie et parachève le renoncement complet du Gouvernement en matière de maîtrise des comptes publics.
Les dépenses pleuvent de manière ahurissante à quelques semaines des élections présidentielles et, plus grave encore, notre dette, pourtant vertigineuse, est devenue le cadet de vos soucis. Elle aura pourtant augmenté de près de 680 milliards d'euros durant le quinquennat et s'apprête à franchir la barre astronomique des 3 000 milliards d'euros...
…que je salue et qui doit vous faire comprendre, monsieur le ministre délégué, que l'exécutif est allé beaucoup trop loin. Non, nous ne pouvons pas cautionner cette fièvre dépensière et cette frénésie démagogique. Ce gouvernement ne réforme pas, il dépense. Il dépense même à tout-va, à mesure que les échéances électorales se rapprochent.
Non, nous ne pouvons pas cautionner ce budget de campagne. Depuis la fin de l'été, nous ne comptabilisons pas moins de quarante annonces, pour un total de 45 milliards d'euros de dépenses nouvelles ! Mais, après tout, qu'importe la facture quand il s'agit de préparer une réélection – surtout quand cet argent est dépensé avec le chéquier de la F...
…dont un amendement voté en catimini, qui ouvre – tenez-vous bien – 34 milliards d'autorisations d'engagement ! Comment osez-vous parler de sincérité budgétaire quand vous reproduisez aujourd'hui les mêmes pratiques déplorables que vous dénonciez hier ? Jamais un projet de budget n'aura semblé aussi improvisé et aussi peu respectueux du travail...
La seule réponse, face à la flambée des prix de l'énergie ou du carburant, doit être la baisse durable des taxes.
Cette solution aurait été bien plus simple et bien plus juste qu'une distribution hasardeuse et absolument pas ciblée d'un chèque de 100 euros ou qu'un bricolage visant à réintroduire ce qui ressemble à une taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) flottante. Quoi qu'il en soit, les élus du groupe Les Républicains ne pourront pas, vou...
Bien que ce point ait été discuté en commission, nous n'avons toujours pas compris le sens du relèvement de 14 à 15 euros du plafond de la taxe d'aéroport pour les aéroports de classe 3 – c'est-à-dire les petits aéroports régionaux et d'outre-mer –, dans un contexte d'hyperconcurrence avec d'autres aéroports internationaux. La bataille des coût...
Cet amendement de notre collègue Trastour-Isnart porte sur la décharge de solidarité fiscale des couples séparés. En cas de disproportion dans les dettes et les obligations fiscales, il est proposé d'exclure de la situation patrimoniale nette du demandeur séparé la résidence principale dont celui-ci est propriétaire ou titulaire d'un droit réel...