Les amendements de Roland Lescure pour ce dossier

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Nous sommes lundi, il est neuf heures quinze et il reste 33 791 amendements à examiner : on nous propose de remplacer « réduction » par « diminution », « constante » par « continue » et – préparez-vous ! – dans quelques minutes, M. Mélenchon nous proposera de remplacer « assurant » par « garantissant » et Mme Obono de remplacer « garantissant »...

Si M. Juanico veut pouvoir organiser son week-end, pas de problème : qu'il parle à ses voisins et leur fasse retirer les trois quarts de leurs 33 791 amendements, et nous pourrons reprendre un débat normal. J'ai bien compris que ces amendements n'étaient qu'un prétexte pour nous faire sauter comme des cabris d'un article à l'autre – en l'occur...

Parlons du fond. Nous avons aujourd'hui un système par répartition inéquitable, injuste et non viable ; nous proposons de le remplacer par un système par répartition équitable, juste et viable.

Je suis heureux d'entendre que M. Roussel est bâillonné. Depuis trois jours que je suis dans cet hémicycle presque jour et nuit, j'ai l'impression de n'entendre que lui et quelques-uns de nos collègues.

D'autre part, si je ne m'abuse, ce ne sont pas les six heures les plus rapides qui déterminent la durée d'examen d'un texte, mais la vitesse moyenne. Or nous sommes loin des quatre-vingt amendements à l'heure !

On verra quel rythme s'établira. Je voudrais profiter de l'examen de ces amendements – qui n'a pas l'air de beaucoup vous intéresser, monsieur Roussel – …

… pour rassurer le président Mélenchon, qui a passé une bonne partie de l'après-midi à nous expliquer qu'avec cette réforme, les fonds de pension, évacués par la porte, reviendraient par la fenêtre.

En effet, selon lui, les réserves des caisses de retraite, que nous compterions regrouper, fusionner et confisquer, seront placées entre les mains des gestionnaires de fonds.

C'est Amundi, AXA, bref tout ce que vous nous décrivez depuis des semaines comme des horreurs ! Cela fait des années que les caisses de retraite confient leurs actifs à des professionnels – qui ne doivent d'ailleurs pas les gérer trop mal, puisque certaines de ces réserves sont excédentaires.

Cessez d'agiter les peurs ! À l'avenir, les réserves de toutes ces caisses continueront d'être gérées par ces professionnels.

Cela fait deux heures quinze que vous présidez, avec brio, cette séance, madame la présidente, et nous avons successivement évoqué les retraites des femmes, la pénibilité, l'espérance de vie en bonne et en mauvaise santé, l'espérance de vie elle-même, le financement, les carrières longues, les aides-soignantes…

… et maintenant les marins, qui, monsieur Le Fur, sont évoqués en toutes lettres dans le projet de loi, à l'article 7. Nous avons également discuté des régimes spéciaux, des débuts et des fins de carrière, de l'indicateur de revenu par tête – dont l'INSEE a déjà dit qu'elle était prête à le créer – ,…

… et ce sans compter les milliers de sous-amendements « point-virgule » ni, évidemment, les cours d'économie du président Mélenchon – que nous écoutons toujours avec plaisir – sur le temps de travail et la productivité, ce même M. Mélenchon qui oublie régulièrement que la productivité ne tombe pas du ciel, mais qu'elle provient, non seulement d...

Et lorsque vous ne nous donnez pas de cours d'économie, monsieur le président Mélenchon, vous nous dites qu'il faut changer l'ordre d'examen des articles pour sauter comme des cabris de l'un à l'autre. Nous sommes à l'article 1er, alinéa 8, il reste 34 000 amendements et que nous les examinions dans l'ordre ou le désordre, leur nombre restera l...

Mes chers collègues, nous avançons comme des canards sans tête, ou plutôt comme des parlementaires sans tête. En réalité, nous n'avançons pas, nous reculons !

Mes chers collègues, un certain nombre d'entre vous ont passé beaucoup de temps dans cet hémicycle depuis une semaine, jours et nuits. Il est temps que je leur donne quelques nouvelles de l'extérieur.

Le président Sylvain Waserman vous a déjà informés que la France avait remporté le match de rugby contre le Pays de Galles et que nous sommes en route pour le grand chelem. Vous ne savez sans doute pas, en revanche, que le Président de la République est resté une journée entière, dix-sept heures plus précisément, à Bruxelles, hier. Grâce à lui,...

Monsieur Larrivé, je me suis rendu au Salon de l'agriculture aux côtés du Président de la République, aujourd'hui.

N'est-ce pas le sens de votre amendement ? Qu'a dit le Président de la République à propos de la retraite des agriculteurs ?

Il a dit que ce projet était bon et que tous les agriculteurs le savaient ! Enfin, à l'avenir, les agriculteurs bénéficieront d'une retraite décente, ce qu'aucun d'entre vous n'a assuré depuis quarante ans !