Les amendements de Sabine Rubin pour ce dossier

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Il y a environ un an, ici-même, j'évoquais, à propos de la loi de règlement, une étonnante continuité dans la pratique du pouvoir, malgré les gouvernements successifs – ce fameux jour sans fin où les majorités passent, les visages changent, mais où une politique demeure : celle de l'austérité et de la baisse des dépenses publiques. Hélas, l'exe...

Monsieur le ministre délégué, chers collègues de la majorité, j'ai du mal à vous comprendre. Durant ces six mois de crise sanitaire, vous vous êtes tant reniés que je n'envisage pas que vous puissiez encore défendre l'exercice budgétaire de 2019. En effet, ces derniers jours, vous évoquez diverses nouveautés ou, plus exactement, vous recyclez l...

… comme vous l'avez fait avant-hier place de la Concorde. Vous avez oublié qu'au cours de votre quinquennat, vous aurez pris à l'hôpital public plus que vous ne lui aurez donné.

L'exercice 2019 que vous avez l'audace de défendre aujourd'hui traduit une économie d'un milliard sur notre système de santé. S'il y avait un tant soit peu d'honnêteté dans vos nouvelles dispositions, vous feriez acte de contrition devant la représentation nationale – non sur la forme, comme l'a fait le Président, mais sur le fond. Vous vous ex...

Année après année, de projet de loi de finances en projet de loi de règlement, j'ai le sentiment de vivre un jour sans fin – ou l'éternel retour, puisque l'un de nos collègues évoquait tout à l'heure le Zarathoustra de Nietzsche ! Monsieur le ministre, à mesure que se déploie votre politique d'austérité sélective, j'entends s'élever des voix d...

Par exemple, vous poursuivez la diminution du taux de l'impôt sur les sociétés, grâce à laquelle les entreprises auront économisé 30 milliards d'euros pendant ce quinquennat – compétitivité oblige, me direz-vous ! Ce qu'elles ne paieront pas sera compensé par les prélèvements injustes, au premier rang desquels la TVA. Il faudra compenser en ef...

Il s'agit d'un film, monsieur le ministre, puisque vous ne semblez pas le connaître. J'anticipe d'ores et déjà la petite musique que l'on nous jouera : « Venezuela ! Venezuela ! » Ne vous en privez pas, comme vous l'avez fait hier en répondant à notre collègue Éric Coquerel : il s'agit d'un très joli pays, vers lequel, paraît-il, ceux qui l'ont...

Ne vous en privez pas donc ! Entre Insoumis, à défaut d'objections plus sérieuses, nous faisons la course à qui aura le plus de « Venezuela ! Venezuela ! »