Les amendements de Sabine Rubin pour ce dossier
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Il est vrai, monsieur le ministre, que nous ne partageons absolument pas votre vision de l'école, ni même de la société. Avant de transformer quoi que ce soit – d'être « progressiste », comme vous dites –, il me semble que vous devriez renforcer l'institution dont vous avez la charge, car elle se délite complètement, à tel point que plus person...
Non ! Avoir un pouvoir de décision sur certaines procédures, ce n'est pas la même chose qu'être délégataire de l'autorité académique…
Par ailleurs, quand la délégation de l'autorité académique s'accompagne de l'instauration d'une autorité fonctionnelle, pardonnez-moi, mais on est en droit de douter ! Et puisque vous affirmez, dans votre exposé des motifs, que le directeur d'école ne deviendra pas un responsable hiérarchique, pourquoi ne pas l'inscrire dans la loi ?
En réalité, c'est tout un jargon que vous employez pour casser le statut de professeur des écoles et faire de lui un petit chef ,
Je vous remercie, monsieur le ministre, d'avoir compris, contrairement à M. Studer qui a tendance à donner de nous une image caricaturale, …
… que nous sommes là pour faire avancer le débat et qu'il existe, en effet, différentes manières de concevoir les choses. Oui, nous voulons améliorer les conditions de travail des directeurs d'école. Oui, nous dénonçons la duplicité du texte sur le sujet de la hiérarchie.
Le texte reste trouble et cela nous gêne : c'est un fait. Quant aux syndicats, dans le primaire, quatre sur cinq d'entre eux sont opposés à la proposition de loi, sans parler du collectif des « stylos rouges » qui représente 70 000 professionnels du primaire. Sachez, par ailleurs, que nous ne sommes pas les perroquets des syndicats.
Nous portons leur parole car nos analyses convergent : en l'occurrence, sur le sujet de la hiérarchie, mais aussi sur le vide du texte s'agissant des écoles de moins de huit classes.
Les députés du groupe La France insoumise souhaitent eux aussi supprimer le mot « entérine ». Personne ne vous a demandé, madame la rapporteure, de faire des directeurs d'école des personnes décisionnaires ! Où avez-vous entendu une telle revendication ? L'objet de la proposition de loi est d'améliorer leurs conditions de travail et de réduire ...
Nous refusons, nous aussi, que le directeur d'école soit délégataire de l'autorité académique. C'est exactement ce que j'ai dit en conclusion de mon intervention dans la discussion générale : le directeur d'école, qui est là pour animer une équipe et pour faciliter les relations entre les parents et l'établissement, deviendrait la dernière cour...
Je voulais répondre à M. le ministre au sujet de l'article, mais il me faut quitter l'hémicycle pour me rendre en commission ; je ne pourrai donc pas suivre ce débat qui me passionne. Tout d'abord, les directeurs d'école, destinataires de cette proposition de loi, n'ont rien demandé, ni délégation de compétences qui ne leur rendra aucun servic...