Les amendements de Sabine Rubin pour ce dossier

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Il vise à créer une taxe applicable à tous les produits non alimentaires mis sur le marché et qui ne peuvent faire l'objet d'un recyclage. Cette mesure est proposée à défaut de pouvoir les interdire. Il s'agit de plus d'encourager l'éco-conception des produits et de responsabiliser les producteurs de produits non recyclables. Les éco-modulation...

Il existe depuis 2015 un délit d'obsolescence passible de deux ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Dans certains cas, cette amende peut atteindre jusqu'à 5 % du chiffre d'affaires moyen annuel de l'entreprise jugée coupable. Plutôt que de taxer aveuglément les gestionnaires de déchets et les citoyens, sans jamais, ou presque, in...

Il s'agit ici des activités de réparation, et non de recyclage, raison pour laquelle j'ai insisté sur ce mot en défendant l'amendement.

Non contents de produire des tonnes de déchets, les pays européens, dont la France, en exportent. En 2016, celle-ci a exporté 700 000 tonnes de déchets plastiques et l'Union européenne a exporté près de 50 % de ses déchets triés vers la Chine. Or, il y a deux ans, la Chine, principal importateur, a dit « stop ». Nous avons donc trouvé de nouvel...

Je n'en ai défendu qu'un, le second étant un amendement de repli. Je souhaiterais avoir plus d'explications de la part de la rapporteure.

Je l'ai dit, il s'agit d'un amendement de repli par lequel nous demandons la remise d'un rapport sur la nécessité de cesser les exportations de déchets vers des pays tiers. Ce rapport établirait notamment un bilan exhaustif du devenir des déchets français à l'étranger et dresserait un panorama complet des mesures à prendre dans les plus brefs d...

Quelques mots au nom du groupe La France insoumise, plus particulièrement au nom de mes collègues qui ont travaillé sur le projet de loi. Celui-ci aurait pu nous offrir l'occasion d'en finir avec la société du « tout-jetable », avec ce que vous appelez vous-même, madame la secrétaire d'État, le « capitalisme vorace ». Pourtant, ce texte que vo...

Durant le débat, vous nous avez souvent affirmé que vous étiez d'accord avec nos amendements – tout en les refusant. Pourtant, non, nous ne sommes pas tous d'accord ni tous ensemble face à l'urgence écologique : si nous sommes bien dans le même bateau, une minorité d'individus a accaparé les gilets de sauvetage. Il faut assumer le fait que l'é...

Notre groupe pensait pouvoir s'abstenir, ou même voter le projet de loi. Nous avons cru que nous pourrions refondre notre modèle de surproduction et de surexploitation des ressources. Mais nous n'aurons pas d'autre choix que de voter contre le texte, …

… tant il s'éloigne des ambitions qui devraient nous animer pour opérer une bifurcation écologique et sociale aussi nécessaire qu'urgente. Nous voterons contre le report d'un an de l'interdiction des pailles et autres objets en plastique, que la loi EGALIM – issue des États généraux de l'alimentation – avait fixée au 1er janvier 2020. Nous vot...

Or, nous le disons depuis longtemps : le meilleur déchet est celui qui n'est pas produit. En définitive, nous voterons contre votre renoncement à tout objectif de sobriété, car, avec ce texte, vous continuez à ne pas tenir compte des limites planétaires. L'urgence écologique n'admet pas de conception tiède de la politique. Nous ne pouvons pas ...