Les amendements de Sébastien Chenu pour ce dossier

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Effectivement, les conditions d'un débat serein ne sont pas réunies. Vous nous avez donné des chiffres exceptionnels – le nombre d'amendements, le nombre d'heures – qui correspondent à la situation exceptionnelle que nous vivons. Si nos travaux sont bloqués, c'est parce que nous vivons une situation exceptionnelle, une crise de régime. Les dépu...

Là aussi, il y a visiblement des priorités ! Le Premier ministre ne serait-il pas mieux ici, en train de nous livrer un certain nombre d'explications ?

Mes chers collègues, vous avez les clés pour sortir de ces difficultés. Arrêtez de vous comporter comme des lapins pris dans les phares d'une voiture…

… et qui ne savent plus où ils en sont ! Vous avez les clés pour vous en sortir : il suffit que le ministre de l'intérieur ou le Premier ministre vienne devant nous immédiatement.

Nous nous rendons bien compte que la séance n'avance pas, que le temps passe, et nous ne voyons pas apparaître un seul des ministres dont nous réclamons la présence – on peut d'ailleurs se demander pourquoi. Qu'est-ce qui empêche les ministres de venir répondre aux questions que veulent leur poser les parlementaires ? Ils sont planqués, absents...

L'atmosphère est surréaliste ! Chacun se rend bien compte que la quiétude qui devrait présider à nos débats n'est plus de mise. La représentation nationale ne peut évidemment pas travailler sur la réforme constitutionnelle dans des conditions satisfaisantes. La France a découvert deux choses. D'abord, elle a découvert la gravité d'un certain n...

… laquelle a donné tant de leçons aux autres en arrivant dans cette assemblée, laquelle a tant méprisé ce qui avait été fait par le passé par les différentes majorités qui se sont succédé. Aujourd'hui, La République en marche se prend les pieds dans le tapis.

J'apprends d'ailleurs qu'une deuxième garde à vue est en cours dans le cadre de l'affaire qui occupe en ce moment la classe politico-médiatique et les Français. Nous avons découvert les mensonges et les contradictions des ministres devant la représentation nationale – ce qui est indéfendable. Nous avons découvert les contradictions entre la ga...

Je termine, monsieur le président. Pourquoi, disais-je, ne pas avoir sanctionné l'individu ? Qui a donné l'autorisation ? Qui est ce type ? Y a-t-il une police parallèle ?

Je termine d'un mot. Vous vous enfoncez heure après heure, chers collègues. Il n'est plus possible de travailler dans ces conditions. Grandissez-vous, permettez à cette commission d'enquête de se réunir dans les meilleurs délais.

Nous entendons, et cela veut dire que les masques tombent, mépris et suffisance vis-à-vis de la représentation nationale.

Nous avons compris que vous vouliez ramener le nombre de représentants à 400 ; pourquoi pas à 200, ou à 100, ou à 20, et pourquoi pas chez vous, pourquoi la loi ne se ferait-elle pas autour de la table de votre cuisine, madame la ministre ?

Ce mépris pour la représentation nationale est scandaleux ! Le jour où vous vous ferez élire, madame la ministre, vous pourrez nous donner des leçons !

Notre collègue Bruno Millienne nous a mis en cause personnellement, tout à l'heure. Je le remercie cependant d'avoir parlé des parlementaires du « Rassemblement national » et non du « Front national ». Le concernant, j'aurais du mal à dire s'il est un parlementaire MODEM ou LR, puisqu'il siège, au conseil régional d'Île-de-France, au sein de la...

M. Millienne a dit que nous étions favorables à la baisse du nombre de députés. Or je rappelle que les députés du Rassemblement national n'y sont favorables qu'à la condition que le mode de scrutin soit proportionnel. Voilà le vrai débat !

Les députés du Rassemblement national, dont je me fais ici l'écho, s'opposeront à ces amendements. Tout d'abord – et c'est là un premier point de désaccord, notamment avec M. Le Fur – , le scrutin proportionnel fonctionne, avec, forcément, une prime majoritaire : il assure une parfaite stabilité à un certain nombre d'assemblées. Le scrutin pro...

Nous avons parlé de la notion de peuple. Je veux dire à nos collègues Michel Castellani et Paul-André Colombani toute la considération que j'ai pour leurs propos, même si je ne partage évidemment pas leur opinion. À vrai dire, je pense exactement l'inverse : tout ce qui vise à reconnaître des peuples ou à aller vers plus de fédéralisme aurait p...

Je souscris aux arguments de la présidente de la commission des lois, car il y a dans ce débat un contresens : les « droits humains » ne sont pas les fils des « droits de l'homme », mais ils cherchent, en réalité, à promouvoir une certaine politique de la compassion, comme nous l'avons entendu dans notre hémicycle, tandis que les « droits de l'...

Merci, et bonsoir, monsieur le président. M. le rapporteur général nous a répondu en raisonnant par l'absurde. Mais comme l'a dit notre collègue Emmanuelle Ménard, la France existait avant la République. Par conséquent, il serait plus cohérent de préciser, au deuxième alinéa du préambule, que cette dernière est française. Je ne comprends pas le...