Les amendements de Sébastien Huyghe pour ce dossier

22 interventions trouvées.

Si des ministres ont des récriminations à faire concernant la période 2007-2012, je leur suggère de régler leurs comptes avec M. Castex, qui occupait à l'époque un poste éminent à l'Élysée.

Monsieur le ministre de l'intérieur, je veux vous alerter sur une note de la Cour des comptes qui révèle que les effectifs de policiers et de gendarmes mobilisés pour assurer l'ordre public ont diminué entre 2011 et 2020. Pire, ce rapport confirme que le taux d'engagement des policiers sur le terrain a également baissé sur la même période. Cont...

Ce manque de forces de l'ordre sur le terrain n'est hélas pas sans conséquence, puisque le taux d'élucidation des homicides et des cambriolages est en baisse. Enfin, ce rapport confirme que la réforme que vous avez mise en place pour créer la police de sécurité du quotidien est un échec. Nos 250 000 policiers et gendarmes sont essentiels à la ...

Monsieur le ministre, vos artifices de communication n'y feront rien. Je renvoie au rapport de la Cour des comptes, qui est public et qui est accablant.

En l'absence de M. le ministre des solidarités et de la santé, c'est à M. le Premier ministre que j'adresse ma question. Le personnel soignant est totalement mobilisé pour faire face à l'épidémie de covid-19 qui fait rage dans notre pays. En raison de la situation exceptionnelle à laquelle nous sommes confrontés, de nombreux étudiants en santé...

Monsieur le Premier ministre, alors que nous allons fêter demain les soixante ans de la Constitution de la Ve République, nous sommes face à une crise gouvernementale majeure et sans précédent.

En un peu plus d'un mois, deux ministres d'État, les numéros 2 et 3 de votre gouvernement, ont démissionné dans des conditions proprement hallucinantes. Nous avons d'abord eu un ministre de l'environnement démissionnant en direct à la radio. Nous avons maintenant un ministre de l'intérieur qui donne un préavis de départ et qui est finalement o...

Vous n'étiez pas dans la boucle de la première tentative de démission de Gérard Collomb et vous appreniez hier, ici même, par la question de notre collègue Pierre Cordier, l'effectivité de cette démission.

Toute cette cacophonie traduit une improvisation totale et un amateurisme sidérant. Depuis le début du quinquennat, ce sont sept ministres qui ont quitté votre Gouvernement, dont trois ministres d'État !

Alors, monsieur le Premier ministre, comment comptez-vous reprendre la main sur vos équipes ? Dans ce contexte délétère, comment espérez-vous conduire l'action d'un gouvernement qui est devenu une véritable auberge espagnole où chacun entre ou sort comme il le veut ?

Comment espérez-vous vous répondre à la persistance de la menace terroriste, à la crise migratoire et à la baisse du pouvoir d'achat qui plombe les Français alors que votre gouvernement se délite ? Les démissions de Nicolas Hulot et de Gérard Collomb ont en commun le constat que le Président de la République n'écoute plus personne.

Monsieur le Premier ministre, l'arrogance et la suffisance n'ont jamais fait baisser les déficits, ni augmenté le pouvoir d'achat des Français, ni même fait revenir la croissance

L'arrogance et la suffisance, ce sont elles qui ont présidé à votre réponse aux motions de censure déposées hier.

L'arrogance et la suffisance, ce sont elles qui ont présidé à la réponse de votre ministre de l'action et des comptes publics, il y a quelques instants, à la question ô combien importante de mon collègue Dino Cinieri

Le pouvoir d'achat des Français est une chose suffisamment importante pour en parler sérieusement. Nous ne sommes pas au cirque !

Les éléments économiques qui nous parviennent sont alarmants : la diminution de la croissance, telle que l'INSEE vient de l'annoncer, vous oblige à revoir vos prévisions ; les déficits se creuseront, car vous en avez gagé la diminution sur le seul maintien de la croissance. Vous avez massivement augmenté les impôts des Français…

… et à ce constat, vous venez de répondre : « Vous verrez bien demain ! » – vous verrez en septembre, vous verrez en octobre, vous verrez en 2019… Sauf que les Français ont déjà vu l'augmentation de la CSG, l'augmentation des taxes sur les carburants, sur le gaz, j'en passe et des meilleures.

Votre politique rétrécit le portefeuille des Français et aggrave le déficit ! Alors, monsieur le Premier ministre, allez-vous enfin privilégier les économies sur les dépenses de l'État plutôt que d'augmenter les impôts des Français et le déficit de notre pays ?

Monsieur le Premier ministre, en mai dernier, le quotidien Le Monde, puis Radio France, révélaient que le candidat Emmanuel Macron avait bénéficié de ristournes importantes sur la location de salles durant la campagne présidentielle.

À ces révélations, le président de la Commission nationale des comptes de campagne, qui venait justement de bénéficier d'une revalorisation de 57 % de son salaire, répondait : « Circulez, y a rien à voir ! ». Invités par le porte-parole du Gouvernement à éplucher les « MacronLeaks », les médias y découvraient, au début du mois de juin, les mens...