Les amendements de Sereine Mauborgne pour ce dossier

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Permettez-moi de commencer par revenir sur l'objet de ce texte. Il va de soi que l'on ne se remet jamais du deuil d'un enfant, mais pourquoi consacrer cette durée de douze jours ? Pourquoi pas quatorze, vingt, trente jours ? Face au deuil d'un enfant, les parents prennent en moyenne trente-cinq jours d'arrêt maladie. Autrement dit, monsieur le ...

Il me semblait très important de le faire, et je m'étonne, monsieur Bricout, que vous soyez favorable à la suppression de l'article 2, qui consacre un droit nouveau pour les familles.

En ce qui concerne l'amendement no 8, il vise à ce que l'entreprise soit dans l'obligation de donner des jours de congés payés ou de RTT dans la foulée du congé de deuil ou suite à l'épuisement du compte épargne-temps nouvellement créé.

Je regrette, mais quelqu'un déposant un arrêt maladie après avoir perdu un enfant n'est pas un fraudeur et ne le sera jamais.

La classification internationale des maladies psychiatriques qualifie cette réaction de « dépression réactionnelle ». Personne, aucun médecin conventionné sécurité sociale, ne contestera ce fait. Deuxièmement, permettez-moi de vous faire observer que nous ne sommes pas au fin fond d'un pays à la solidarité nationale inexistante. Sans doute la ...

Quatrièmement, j'évoquerai la fédération d'associations Grandir sans cancer, que je tiens à saluer, et dont certains représentants se trouvent dans nos murs en ce moment même, dans le cadre d'un colloque organisé à l'initiative de notre collègue Sandrine Josso. Je tiens à saluer leur travail, car ces gens ne s'arrêtent pas au décès de chaque en...

Monsieur le rapporteur, je ne comprends pas l'objectif de cet amendement de suppression. Si vous voulez vraiment soulager les familles, alors il faut voter cet article ! Ce n'est pas l'objet premier de votre proposition de loi, j'en conviens, mais c'est une alternative vertueuse. Par ailleurs, si j'ai choisi de défendre cette extension de la l...

Je souhaite revenir au sujet du décès d'un enfant. La proposition de loi qui nous est soumise ne relève pas de la générosité, madame Kuster. Il est un peu facile de s'acheter de la générosité à bon prix sur le dos des entreprises.

Pardon de vous le dire, je suis infirmière et j'ai passé les cinq premières années de ma carrière dans un service de cancérologie infantile.

Je suis très heureuse de constater la mobilisation de nos collègues sur des sujets qui, jusqu'à présent, avaient très peu été mis en avant. Lorsque Michèle Delaunay, ancienne députée socialiste que vous ne citez pas, a proposé l'extension de trois à cinq jours du congé de deuil, cette idée ne faisait pas l'unanimité sur les bancs du groupe Les ...

… en collaboration avec le Gouvernement, pour créer un dispositif très important et très attendu par les familles…

… – j'espère pouvoir compter, le jour venu, sur la solidarité de tous – : la mise à disposition d'un capital public pour aider les parents à payer les frais d'obsèques en cas de décès d'un enfant.

Les deux sont liés. Aujourd'hui, grâce au programme « dites-le nous une fois », les familles ne se heurtent plus à des problèmes administratifs. En revanche, les familles ont besoin d'aide financière. En tant que présidente de l'association des parents d'élèves dans un collège pendant quatre ans, j'ai organisé quatre cagnottes pour payer les ob...

Cela ne me rend pas fière. En revanche, je serai fière en tant que parlementaire de trouver une solution.