Les amendements de Serge Letchimy pour ce dossier

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Monsieur le ministre, redonner des moyens au CHRS est une très bonne initiative. Nous avons également insisté sur ce point dans nos amendements. C'est indispensable, car il y a une aggravation des inégalités : malgré les engagements du Président de la République, les personnes qui dorment dans la rue, qui vivent à l'écart, qui connaissent des s...

Certaines de vos idées peuvent être intéressantes, mais, de mon point de vue, nous sommes loin de la mise en oeuvre du rapport Borloo. Je l'ai lu et j'ai été marqué par le fait qu'il place l'humain au coeur des stratégies. En outre, il propose un changement de méthode. La politique de la ville a souffert d'être trop segmentée, avec l'accompagne...

Je voudrais faire remarquer à mes collègues qu'il y a plusieurs amendements en discussion commune. Il y en a un qui provient du groupe Les Républicains, un autre du groupe Socialistes et apparentés, un troisième a été déposé par un membre du groupe La République en marche, M. Nogal, et il y a même un amendement de la rapporteure pour avis, qui ...

Non, je ne crois pas faire un procès d'intention à M. Nogal, dont les interventions ont toujours été extrêmement claires. Il a pris position en faveur du rétablissement de l'APL accession. Je crois, monsieur le ministre, qu'il faut que vous en teniez compte. Deuxième observation : ce n'est pas parce que vous avez pris une décision que cela va ...

Je conclus, monsieur le président. Après ce qui s'est passé à Marseille, il serait tout de même nécessaire d'aller beaucoup plus loin en matière de réhabilitation. C'est pourquoi je suis favorable à l'adoption de ces amendements.

De mon point de vue, cet amendement est satisfait par celui du Gouvernement, dont il a été question précédemment.

La précision est essentielle, monsieur le ministre. Nous avons très bien compris votre raisonnement sur l'accessibilité. Mme de Montchalin n'a pas tort, car j'ai entendu dire, dans cet hémicycle même, que l'ANAH serait désormais chargée de la politique de réhabilitation. Toute la question est donc de savoir si cette agence, forte du relèvement ...

Je vais évoquer une situation catastrophique. Nous avons présenté en commission un amendement auquel le ministre et le rapporteur spécial se sont montrés sensibles. Il faisait suite à la déclaration du Président de la République selon laquelle, pour la première fois, l'État acceptait de reconnaître sa responsabilité dans la pollution au chlordé...

Ne le prenez pas mal, monsieur le ministre, mais on ne joue pas le destin d'un peuple avec quelques sommes hybrides qui ne sont rien du tout. Le Président de la République s'honore d'assumer cette responsabilité au nom de l'État – ses prédécesseurs ne l'ont pas fait. C'est de quarante ans de difficultés qu'il est question, dont vingt de polluti...

Monsieur le ministre, quand vous affirmez que le Président de la République a décidé que 3 millions d'euros seraient consacrés à la lutte contre la pollution au chlordécone, vous savez qu'il faudrait en fait 6 ou 7 millions d'euros par an pour dépolluer les terres de la Martinique.

En réalité, le plan « Chlordécone » a été ramené à 2 millions d'euros. Le Président n'a donc proposé que d'ajouter 1 million d'euros. Cela, je le répète, pour 10 000 hectares de terres polluées en Martinique et 12 000 en Guadeloupe, pour des dizaines de personnes malades, une agriculture qui ne décolle pas, bref, pour une situation catastrophiq...