Les amendements de Thibault Bazin pour ce dossier
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Il faut écouter ce que nous disent l'OPECST, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques, dont Patrick Hetzel, ici présent, est le vice-président, et le CCNE, le Comité consultatif national d'éthique – dont certains députés qui sont parmi nous aujourd'hui ont été membres. Or ces organismes soulignent que l'intelli...
Dans une tribune publiée hier, Emmanuel Hirsch, professeur d'éthique médicale, s'étonne des conditions de notre débat, rappelant que « la précipitation n'est pas compatible avec les enjeux de bioéthique ». Puisque nous débattons aujourd'hui d'un projet de loi bioéthique, ne nous précipitons pas.
Quant à l'amendement il tend à répondre à une préoccupation de nos concitoyens – ce qui fait partie de nos missions. Comme pour les médicaments mis sur le marché, il semble nécessaire de prévoir une labellisation pour l'utilisation des traitements de données massives existants et à venir. Cela permettrait de rassurer les patients comme les prof...
Comme vient de l'indiquer notre collègue Mme Hennion, l'expression « traitement algorithmique de données » semble insuffisant, monsieur le secrétaire d'État. En effet, l'intelligence artificielle n'a plus nécessairement besoin d'algorithmes ; elle se développe parfois au moyen des réseaux neuronaux. Il convient donc d'élargir le champ en accola...
Je propose une modification similaire, mais qui tient en trois mots – ainsi, la loi serait moins bavarde ! Il s'agit de prévoir une information du patient préalablement à l'utilisation du traitement algorithmique de données massives, conformément au principe du consentement aux soins.