Les amendements de Ugo Bernalicis pour ce dossier

9 interventions trouvées.

Cela ne changera rien à mon argumentaire, ne vous inquiétez pas. Il y a bien un effet d'aubaine dans le secteur marchand : le CICE, qui coûte plusieurs milliards d'euros – vingt au bas mot – , mais qui n'a permis de créer ou de sauvegarder que 200 000 emplois, au mieux. Et vous refusez un amendement qui pourrait procurer un emploi à 150 000 pe...

Imaginez que vous teniez deux verres, l'un contenant des emplois aidés, l'autre des emplois durables, et que vous vouliez transvaser le contenu de l'un dans l'autre. Dans votre précipitation, vous renversez les deux et vous jetez tout à terre.

Vous avez déjà commencé cet été. Dans quel désarroi avez-vous jeté les préfets et les responsables des antennes Pôle emploi ! J'ai rencontré le responsable départemental de Pôle emploi dans le Nord. Il avait appris la nouvelle dans la presse, comme nous, et s'était retrouvé à devoir annoncer, du jour au lendemain, qu'il ne pourrait plus renouve...

Cela s'appelle du cynisme et c'est inacceptable. Malheureusement, vous persévérez dans cette politique, sans parler du rapport de France Stratégie, qui a révélé l'absence de corrélation directe entre emploi et développement des compétences. Si vous voulez créer de l'emploi, consacrez-y des milliards via votre plan d'investissement !

Les associations ou les entreprises sont confrontées à deux problématiques pour transformer les contrats aidés en contrats durables. Il s'agit en premier lieu, surtout pour les associations, du budget d'austérité. Dans quelle galère avons-nous mis les associations en baissant les dotations aux collectivités territoriales ?

Et on persiste dans cette voie ! C'est cela, le premier problème des associations et l'obstacle principal à la création d'emplois. Puisque vous voulez créer de l'emploi durable, abaissez l'âge de départ à la retraite, diminuez le temps de travail. Mais vous allez faire tout le contraire : vous allez allonger la durée de cotisations, augmenter ...

Monsieur le président, je n'ai pas voulu demander la parole pour un rappel au règlement, mais mon intervention s'en rapprochera. Vous avez confondu vitesse et précipitation en interrompant tout à l'heure M. Ratenon, alors qu'il n'avait pas fini son propos. Aucun compteur n'est affiché.

Je vous le dis : soit on nous laisse parler, soit nous demanderons des suspensions de séance ou des scrutins publics sur chaque amendement. Je vous invite donc à un peu de discernement.