Les amendements de Valérie Lacroute pour ce dossier
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C'est non sans une certaine émotion que je m'adresse à vous une derrière fois après avoir été élue maire de la très jolie ville de Nemours.
J'ai ainsi passé huit années à siéger dans l'opposition, à défendre – sans beaucoup de succès, il faut bien le dire – des amendements jusqu'à point d'heure, à entendre des réponses des ministres dictées par la haute administration, …
Je pense à la reconstruction du commissariat de Fontainebleau qui attend encore un engagement concret du ministre de l'intérieur.
Au passage, j'adresse, une nouvelle fois, au nom du groupe Les Républicains, mon plein soutien aux forces de l'ordre.
Mon bilan est peut-être modeste mais j'ai la conviction d'avoir défendu les Seine-et-Marnais avec force et détermination. Le Président de la République devrait lui aussi se livrer à une introspection. Car dimanche, nous avons assisté à un véritable satisfecit de la part d'un Président déjà en campagne pour 2022, qui fait table rase des ratés d...
… abandon de nos aînés dans les EHPAD, incohérences territoriales dans les décisions ou encore protocoles sanitaires inapplicables.
La situation économique est dramatique. Le Président de la République multiplie désormais les annonces alors qu'il faisait hier encore la sourde oreille à propos des difficultés majeures que rencontrait le personnel soignant bien avant la crise sanitaire. Les négociations traînent et les soignants sont une nouvelle fois dans la rue. Le déni es...
Jusqu'où ira-t-on ? Alors, monsieur le Premier ministre, vous qui avez siégé sur les bancs de la droite – et même à mes côtés – , pensez-vous que ce nouveau monde soit vraiment à la hauteur des enjeux colossaux auxquels fait face notre pays ?
Monsieur le Premier ministre, l'utilisation de l'article 49, alinéa 3, en pleine crise du coronavirus et en pleine campagne des municipales marquera de manière indélébile ce quinquennat. Comment les Français peuvent-ils accepter votre refus de débattre d'un texte aussi important que ce projet de loi de réforme des retraites ?
Comment les parlementaires que nous sommes, quels que soient les bancs sur lesquels ils siègent, peuvent-ils accepter ce mépris envers leur travail ?
Mais après tout, monsieur le Premier ministre, comment vous en vouloir ? Vous vous occupez à la fois des retraites, d'une crise sanitaire mondiale et d'une campagne électorale – on vous a vu débattre un mercredi soir alors que votre porte-parole avait juré que votre campagne aurait lieu uniquement le week-end.
Les Français sont inquiets et attendent légitimement que le chef du Gouvernement soit totalement mobilisé au service de l'intérêt national. Ils attendent que le Premier ministre privilégie son pays, non son parti. Monsieur le Premier ministre, il s'agit peut-être de la dernière question que j'adresse au Gouvernement, parce que je ferai le choi...
Si nous sommes élus maires, la loi nous imposera de renoncer à notre mandat de député. Ce n'est pas le cas pour les membres du Gouvernement, puisque rien ne les empêche d'être à la fois ministre et maire. Pourquoi une telle différence de traitement ?
Par mesure d'équité, envisagez-vous de permettre au maire, l'élu préféré des Français, de siéger à nouveau dans l'hémicycle ?
Je ne vous ai intenté aucun procès. Il s'agissait simplement de souligner qu'il est bien dommage que les maires, élus préférés des Français, ne puissent plus siéger dans l'hémicycle, alors que les ministres ont en ce domaine le choix du roi !
Monsieur le Premier ministre, nous avons été nombreux à être particulièrement choqués par la légèreté avec laquelle vous avez considéré…
… les agressions criminelles de Chanteloup-les-Vignes, samedi soir. Quand des policiers sont caillassés et violemment attaqués au mortier d'artifice, quand un bâtiment culturel de la ville est incendié, il ne s'agit pas d'agissements d'une « petite bande d'imbéciles et d'irresponsables », comme vous les avez qualifiés, mais d'actes criminels q...
Vous le savez, monsieur le Premier ministre, les mots ont un sens. Les vôtres ont donné l'impression de minimiser ou de banaliser les faits. C'est un message particulièrement inapproprié que vous avez adressé aux forces de l'ordre et aux pompiers, à qui je veux rendre hommage et dont le métier devient chaque jour plus dangereux.
À Mantes-la-Jolie, à Chanteloup-les-Vignes et dans d'autres territoires de la République, ils sont pris à partie ou agressés, voire victimes de véritables guets-apens. Monsieur le Premier ministre, regrettez-vous vos mots ? Au-delà de ces mots, quelles mesures comptez-vous prendre pour sortir de cet angélisme et restaurer l'ordre public ? Comm...
Juste une remarque : ce n'est pas ce matin, quand les délinquants dormaient, que vos ministres auraient dû se trouver sur le terrain,