Les amendements de Valérie Petit pour ce dossier
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« Sur l'écologie, comment voulez-vous que l'on vous croie alors que depuis des années vous ne faites rien, rien du tout ? » Cette question m'a été posée par un lycéen de ma circonscription il y a quinze jours, tandis que j'étais venue débattre avec 200 élèves de terminale. Cette phrase encourageante, je suis certaine, chers collègues, que vous ...
…et civilisationnel. Les populistes et extrémistes de tous poils l'ont très bien compris : c'est maintenant, dans ce moment de fortes tensions écologiques et démocratiques, que se forge la vision du monde, de l'homme, du vivant mais aussi de l'économie et de la démocratie qui présidera à notre destinée dans les décennies voire les siècles à ven...
La transformation écologique est un enjeu planétaire qui ne peut se construire que dans le cadre du multilatéralisme en liant, comme l'a rappelé le Président de la République lors de la COP26, les agendas du climat, de la biodiversité et du commerce afin, non pas d'en finir avec le libre-échange mais de changer les règles de celui-ci.
Toujours, dans l'histoire du monde, la liberté de circuler et de commercer a permis le progrès de la démocratie. Nous ne devons pas oublier que nous ne relèverons pas le défi climatique sans faire avancer côte à côte écologie et démocratie. Autre gros mot qu'il nous faudra prononcer : « capitalisme ». Non, ce n'est pas en mettant à bas le capi...
Assumons là encore notre héritage libéral, assumons de vouloir transformer positivement le capitalisme tout en en conservant le meilleur. Le meilleur du capitalisme, c'est la concurrence qui permet l'innovation puis la démocratisation en matière de production d'énergie décarbonée, ce sont les mécanismes vertueux de marché,…
…comme celui du marché carbone qui permet de faire émerger les entreprises et les pays champions de la transition, c'est enfin le capital privé – oh ! quel vilain mot ! – car, oui, il nous faudra bien trouver des sommes colossales pour financer la transition écologique sans abîmer l'indépendance des États et la liberté des peuples par une dette...
Nous ne relèverons pas le défi écologique à coups de planification, de punition, de restriction, d'infantilisation mais en faisant confiance aux individus, en en finissant avec une écologie de la norme qui contraint et en optant pour une écologie de liberté qui donne le pouvoir de faire aux citoyens, aux associations, aux entreprises.
L'État ne peut pas tout et la société peut tellement. Libéralisme, libre-échange, capitalisme : n'ayons plus peur de ces gros mots car ils n'en sont pas. Nos opposants les ont rendus obscènes à dessein pour nous priver de la grande idée qu'ils désignent, une idée subversive, une idée qui est le cœur battant de notre République : la liberté.
Une écologie de liberté : derrière les actions et les chiffres de ce budget, voilà ce que nous défendons ensemble. C'est pourquoi vous pourrez compter sur le soutien du groupe Agir ensemble, fidèle à ses valeurs libérales et humanistes.
Il y a 622 jours, le 24 mars 2020, la France, confrontée à l'une des plus graves épidémies de son histoire, faisait montre d'un certain sens de l'innovation juridique en créant et en instaurant le nouveau régime exceptionnel de l'état d'urgence sanitaire. À l'instar de l'état d'urgence défini par la loi du 3 avril 1955, ce nouvel état d'urgence...
Tous les pays confrontés à la pandémie n'ont pourtant pas fait le choix de l'état d'urgence ni de restrictions aussi importantes des libertés : l'Allemagne et le Royaume-Uni ont mobilisé la loi ordinaire pour établir des mesures d'urgence.
Et même parmi les pays qui ont déclaré un état d'alerte comme l'Espagne, les mesures d'urgence n'ont pas débouché sur un pouvoir de l'État aussi exorbitant que celui que nous avons concédé.
En France, au contraire, sous la pression légitime des vies à sauver, nous avons cédé, sans nous défendre vraiment, à notre passion, pour ne pas dire à notre obsession, pour l'État. Et celui-ci, à son tour, a succombé à l'hubris, cette maladie en forme d'ivresse du pouvoir, qui pousse à en vouloir toujours plus car comme disait Montesquieu : « ...
Au plus fort de la crise, voilà donc l'État qui administre notre quotidien jusque dans ses recoins les plus intimes, du repas de famille – pas plus de six – à la chambre à coucher – pas plus de deux.
Ce faisant, il réalise la prophétie de Tocqueville : « Au-dessus de [nous], s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer [notre] jouissance et de veiller sur [notre] sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les ...
Mes chers collègues, c'est donc avec une pensée émue pour Hayek, pour Montesquieu et pour Tocqueville, en même temps qu'avec une affection solidaire pour notre Parlement, que le groupe Agir ensemble votera avec conviction les crédits de ces missions, en particulier ceux qui viennent renforcer les acteurs du contrôle de l'action de l'État. Je te...
Je défends l'amendement de mon collègue Jean-Charles Larsonneur. Le rapporteur spécial vient de le décrire, il s'agit d'apporter cinq ETP à l'IPEV. C'est un amendement porté par les trois groupes de la majorité. Je cède la parole à l'océanique Jimmy Pahun pour le défendre avec force et conviction.