Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier
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En préambule, permettez-moi, avant l'adoption définitive de ce budget, de saluer le travail et de remercier tous les administrateurs et tous les collaborateurs qui n'ont pas ménagé leur peine durant l'automne.
Hélas, ce dernier budget confirme le renoncement complet – je pèse mes mots – du Gouvernement à maîtriser les comptes publics et conclut ainsi un quinquennat désastreux
pour les finances de la France. De jour en jour, les dépenses s'accumulent et la question de la soutenabilité de notre dette se pose plus que jamais. Mes chers collègues, soyons lucides : durant le quinquennat d'Emmanuel Macron, la dette aura augmenté de 680 milliards d'euros et s'apprête à franchir le chiffre astronomique des 3 000 milliards d...
La prochaine présidente de la République – je parle de l'avenir, donc j'emploie le féminin, et vous pouvez, bien entendu, y voir un présage –…
…sera donc pieds et poings liés, contrainte d'honorer des dépenses qu'elle n'a pas approuvées et tenue de rembourser une dette héritée de son prédécesseur.
Le Sénat ne s'y est d'ailleurs pas trompé en choisissant de rejeter ce budget indéfendable, sans aller au terme de son examen.
C'est un acte politique fort que je salue à mon tour et qui doit, monsieur le ministre délégué, vous faire comprendre que vous avez dépassé les bornes.
Depuis la fin de l'été, vous n'avez fait pas moins de quarante annonces représentant, au total, 45 milliards d'euros de dépenses nouvelles !
Quelle folie et quelle irresponsabilité vis-à-vis des générations futures à qui vous laisserez une facture vertigineuse. Cette profusion de dépenses cherche en réalité à masquer l'absence criante de réformes : le Gouvernement n'a pas réformé, il a dépensé.
À six mois des élections, l'argent semble tomber du ciel pour financer, entre autres, le plan France 2030, le bouclier énergie, le revenu d'engagement ou le chèque énergie. Mes chers collègues, nous ne pouvons pas cautionner ce budget de campagne, cette fièvre dépensière et cette frénésie démagogique.
Lors de son examen en première lecture, je dénonçais un projet de loi de finances pour 2022 plein de trous ; le Haut Conseil des finances publiques déplorait lui-même le caractère lacunaire de la présentation des comptes. Deux mois plus tard, les faits nous donnent malheureusement raison. D'abord, le Gouvernement a dissimulé 100 milliards d'eur...
…en jouant sur les primes d'émission, afin de cacher aux Français que notre niveau réel d'endettement dépassera les 120 % du PIB.
Ensuite, le projet de budget présenté au mois d'octobre dernier était si incomplet que vous y avez introduit depuis de nouvelles mesures représentant un montant de 20 milliards d'euros, le tout, bien entendu, sans avis du Conseil d'État ni étude d'impact. Enfin, tous les records ont été battus, puisque le Gouvernement a déposé en première lectu...
C'est simple, notre taux de dépenses publiques et notre déficit commercial sont les plus élevés de l'Union européenne, et nous sommes plus que jamais les champions d'Europe en matière de taxes et d'impôts. Enfin, la France est plus endettée que vingt-quatre des vingt-sept pays de l'Union européenne : piètre bilan pour ceux qui vantaient leur sé...
…la prochaine aura donc une responsabilité fondamentale pour enrayer le décrochage très inquiétant de notre pays. Enfin, je m'interroge sur les tripatouillages commis par le Gouvernement pour tenter de freiner vainement la hausse très alarmante des prix de l'énergie. Plutôt qu'adopter cet amendement bricolé à la dernière minute, nous maintenon...
Mes chers collègues, vous l'avez compris, les députés du groupe Les Républicains ne voteront pas ce budget qui ne baisse pas les taxes pour les générations présentes…
Je mesure la force du terme « désastreux » que j'emploie. C'est simple, nous avons aujourd'hui les taux de dépenses publiques et de prélèvements obligatoires les plus élevés de l'Union européenne !
Nous avons le pire déficit commercial de l'Union européenne ! Enfin, en ce qui concerne le niveau d'endettement, nous sommes parmi les plus mauvais éléments de l'Union européenne, en nous classant péniblement vingt et unième sur vingt-sept.
Malgré ce bien piètre bilan, votre gouvernement et votre majorité, monsieur le ministre délégué, sont souvent prompts à donner des leçons ! Nous y avons assisté à l'instant.
Mais la vérité, c'est que sous le quinquennat d'Emmanuel Macron, la France n'a pas gagné un rang dans les classements européens en ce qui concerne le niveau de dépenses publiques,…