Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier
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Cet amendement vise à éviter que les acheteurs puissent contourner la négociation collective. La loi ne doit pas laisser la possibilité aux acheteurs d'engager une relation bilatérale avec un producteur ayant donné mandat à son OP pour négocier la commercialisation de sa production. Cet amendement vise à donner plus de force aux contrats entre ...
En matière sociale, il est possible d'étendre les conventions collectives : c'est un bon exemple, à suivre. Vous avez plusieurs fois, monsieur le ministre, évoqué votre attachement à la responsabilisation des interprofessions, ainsi que votre volonté de laisser aux agriculteurs de la liberté et de faire de la place à leurs initiatives. La poss...
Il est identique. La loi ne doit pas laisser aux opérateurs de l'aval la possibilité de mentionner d'autres indicateurs que ceux liés à la construction du prix.
L'obligation d'information renforcée porte sur le prix qui, lorsqu'il est seulement déterminable dans le contrat, devra être lisible et compréhensible pour le producteur, l'OP ou l'association d'OP afin de savoir quel prix sera payée la marchandise. Il s'agit d'un point important en matière de transparence. Or le texte de loi doit contribuer à...
Un de mes collègues vient de demander : « Pourquoi ne pas vouloir publier les indicateurs ? » C'est vraiment la question ! Monsieur le ministre, vous nous avez répondu, en commission, que les parties pouvaient utiliser tous les indicateurs disponibles et qu'il leur appartenait finalement de choisir ceux avec lesquels elles souhaitaient travail...
Pour compléter ce que vient de dire mon collègue Maxime Minot, il convient de rappeler que le droit national s'applique sous réserve du respect des dispositions du règlement relatif à l'organisation commune des marchés agricoles – OCM. Cet amendement a pour objet de permettre à la filière betterave-sucre de bénéficier des avancées de la loi pou...
Il me paraît essentiel de revenir aux objectifs qui devraient être ceux d'un texte relatif à l'agriculture. S'il n'y avait qu'un seul objectif à viser, ce serait celui du revenu.
Oui, les agriculteurs doivent pouvoir vivre de leur travail. Ils devraient avoir un revenu décent, percevoir une juste rémunération leur permettant de vivre correctement. C'est pourquoi nous devons agir. C'était l'objectif des États généraux de l'alimentation. À l'heure actuelle, les agriculteurs sont en proie non seulement au doute, mais à l'i...
En deuxième lieu, si les attentes des consommateurs ont changé, les agriculteurs ont déjà répondu pour faire évoluer les façons de travailler. Si les comportements des consommateurs sont encore amenés à changer, aidons les agriculteurs à assumer d'autres transformations de leur métier et, surtout, offrons-leur les moyens permettant de satisfair...
Et que dire de la décision, annoncée le 2 mai dernier par la Commission européenne, de réduire de 5 % le budget de l'agriculture dans l'Union européenne après 2020 ? C'est une situation inédite pour une politique historique de l'Union.
Je sais, monsieur le ministre, que vous être intervenu à ce sujet, et je crois que nous sommes tous consternés par cette décision. Cela a fait l'effet d'un coup de masse sur nos agriculteurs, qui attendent, nous observent, nous écoutent. Leurs attentes sont immenses. Écoutons leur détresse. Ne les décevons pas, soutenons-les. C'est notre devoir...