Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier

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Au préalable, je voudrais adresser, en mon nom et au nom du groupe Les Républicains, une pensée toute particulière au rapporteur général, Joël Giraud. Au terme de trois mois de débats, nous nous retrouvons ce matin pour l'examen en lecture définitive du projet de loi de finances pour 2020. Permettez-moi, pour commencer, de revenir sur les con...

Vous vous targuez de réduire les impôts des Français ; vous en faites même un argument majeur pour défendre piètrement votre budget. En réalité, les impôts augmentent considérablement. J'en veux pour preuve la hausse de 3 milliards d'euros des recettes liées à l'impôt sur le revenu, alors que vous annonciez une baisse de cet impôt de 5 milliar...

De même, la diminution de la CSG – la contribution sociale généralisée – pour les retraités modestes et la réindexation des petites retraites ne sont en réalité que des mesures de correction partielle des hausses d'impôts que vous avez vous-mêmes fait voter en 2018 et 2019. Par ailleurs, votre obstination à vouloir supprimer la taxe d'habitati...

Je profite tout de même de cet instant, mes chers collègues, pour renouveler l'hommage à Joël Giraud…

Alors que nous nous apprêtons à examiner de nouveau le projet de loi de finances pour 2020, je regrette encore une fois le dogmatisme de cette majorité qui a prévu de revenir sur la quasi-totalité des avancées du Sénat.

Où est le respect du travail parlementaire quand on détricote complètement tout le travail des sénateurs ? Le bicamérisme est une force de notre Constitution, que vous reniez complètement. Dans ce nouveau monde, décidément pire que l'ancien, rien ne doit dépasser. Les oppositions sont muselées et le Parlement réduit à servir de simple chambre d...

… alors qu'il était question de le réduire ; le Gouvernement renonce complètement, monsieur le secrétaire d'État, à son objectif de retour à l'équilibre des finances publiques en 2022, et pour plus de moitié à son objectif de réduction du déficit sur la durée du quinquennat. La dette de la France a augmenté de 190 milliards d'euros. J'ai bien d...

Vous justifiez le dérapage de la dette par le recours aux taux négatifs, mais je l'ai déjà dit : cela ne fait que reporter le problème sur le dos des générations futures. Un tel manque de courage est coupable. La dépense publique a, quant à elle, augmenté de 70 milliards d'euros : vous démontrez par-là votre incapacité totale à la maîtriser. D...