Les amendements de Vincent Descoeur pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, semaine après semaine les prix des carburants à la pompe mais aussi du fioul battent des records dans l'indifférence de votre gouvernement, qui a clairement fait le choix d'une fiscalité écologique punitive.
La hausse des taxes sur les carburants grève le budget de millions de foyers de 300 à 600 euros par mois et pénalise ceux qui n'ont pas d'alternative à l'utilisation quotidienne de leur véhicule, les ruraux bien sûr mais pas seulement.
Sous couvert de transition énergétique et de convergence des taxes sur le gazole et l'essence, on assiste à une véritable fuite avant qui ne prendra fin qu'en 2022, date à laquelle le prélèvement atteindra 14 milliards d'euros par an et se sera élevé à plus de 34 milliards sur la durée du quinquennat…
… un montant très supérieur à celui des aides octroyées aux ménages pour les accompagner dans cette transition énergétique. Répondre à ceux qui ont du mal à faire face à ces hausses qu'ils n'ont qu'à profiter d'une prime à la conversion pour changer de véhicule n'est pas sérieux.
Ce n'est pas sérieux parce que c'est sous-estimer les difficultés que rencontrent les plus modestes pour s'équiper. Ce n'est pas sérieux et ce n'est pas suffisant : les 250 000 primes attribuées doivent être rapportées aux quelque 24 millions de véhicules diesel. Lutter contre le dérèglement climatique est un objectif partagé mais cela ne suffi...
Vous n'avez certes pas la maîtrise des cours du pétrole, j'en conviens, mais vous avez le pouvoir de moduler les taxes quand le pétrole augmente !
Dans un contexte de hausse du prix du baril, persister dans votre projet de hausse des taxes relève de l'aveuglement et de l'obstination, ceux dont vous avez fait preuve lorsqu'il s'est agi d'imposer les 80 kilomètres heure.
Ma question est simple : allez-vous enfin entendre l'exaspération de nos concitoyens et renoncer à cette hausse des taxes sur les carburants qui met à mal leur pouvoir d'achat ?