C'est pour cela qu'une clause de revoyure était nécessaire, monsieur le ministre !
Nous ne l'avons pas contestée, en effet !
Plus qu'imparfaites !
Je vous rejoins sur ce point, monsieur le ministre.
C'est d'un haut niveau !
À côté de la plaque ! Jamais nous n'avons remis en cause la légitimité du Gouvernement, vous en êtes témoin !
Tout à fait !
Son fonctionnement a tout de même été dégradé !
Vous ne l'aviez pas encore faite, celle-là !
Ne perdez pas vos nerfs ! Restez zen !
C'est un débat !
Cela s'est imposé à vous ! Et vous avez refusé la clause de revoyure !
Non, de personne ! Mais il y a eu la suite, madame la présidente ! Ne réécrivez pas l'histoire !
Oui, en effet.
Restons modestes !
Nous n'avons pas de leçons à recevoir, madame la présidente !
C'est une perte de chance de vie !
Évidemment, il faut l'arracher !
Ce n'est pas le sujet, cher collègue !
Manifestement, vous n'avez pas écouté !
Soyez sérieux !
En quoi le passe vaccinal était-il utile, à ce moment-là, alors que 91 % de la population était déjà vaccinée ? Votre stratégie n'est pas celle de l'échec – je ne serai pas si virulent –, mais vous avez tout misé sur la vaccination, alors qu'il fallait suivre d'autres pistes, notamment concernant les publics les plus faibles. Le Gouvernement aurait dû prendre la mesure, depuis deux ans, des difficultés de l'hôpital public. Je salue l'engagement sans faille, quotidien, de tous les soignants, les hussards blancs, qui en effet n'en peuvent plus. Pourtant, depuis pratiquement deux ans, 7 000 lits ont été fermés, dont 4 389 pour la seule année 2020. ...
Néanmoins, nous assumons de grandes divergences avec vous. Aurions-nous fait mieux ? La question peut sembler présomptueuse, pourtant on peut y répondre par l'affirmative. Certes, nous saluons l'action dans le domaine social et dans le domaine économique, notamment en faveur des entreprises, avec l'instauration du prêt garanti par l'État (PGE) et du chômage partiel. Mais il faut souligner que la facture tombera à un moment ou à un autre, et qu'il faudra bien rendre des comptes, dans tous les sens du terme. Je me méfie du « y'a qu'à, faut qu'on », aussi le dis-je avec humilité : dans certains domaines, je pense que nous aurions fait mieux. C'est le cas ...
Jamais, monsieur le ministre, nous ne vous avons mis en défaut au sujet de votre préoccupation ou de votre engagement.
Oui, mon cher collègue, si vous le souhaitez, on peut dire que c'est grâce au groupe Démocrates ; toutefois, depuis le début, le groupe Les Républicains réclamait ce débat, comme il réclame toujours avec insistance que la représentation nationale soit associée à la conduite de la politique sanitaire. Nous nous retrouvons pour un débat sans vote. Par la voix du ministre des solidarités et de la santé, le Gouvernement a préféré dresser un bilan des deux années passées, plutôt qu'offrir des perspectives. Avec modestie et beaucoup d'humilité, reconnaissons que l'art est difficile. J'admets bien volontiers qu'être membre du Gouvernement, en particulier ...
Monsieur le président, au nom de l'ensemble des groupes, je vous remercie à nouveau de nous avoir permis de nous exprimer dans l'enceinte de la représentation nationale. En notre nom à tous, je réaffirme notre solidarité envers l'Ukraine, nation souveraine aujourd'hui envahie. Dans ce contexte, il peut paraître surréaliste de débattre de la situation sanitaire, j'en conviens. Chacun mesure la gravité de l'instant. Sans que le moment soit venu de tirer le rideau – loin de là –, nous nous retrouvons une ultime fois pour évoquer ce problème. Ce sera sans doute ma dernière intervention officielle ici à ce sujet, qui nous a occupés longuement ces derniers ...
La guerre est déjà en Europe !
Pas seulement aux portes ! La guerre est déjà en Europe !
Le Parlement doit être associé aux décisions. Il ne s'agit pas de polémiquer, mais de faire front commun.
Je vous remercie également, monsieur le président, de cette initiative qui nous offre, en cette heure grave, l'opportunité de nous exprimer. À l'unisson de tous les groupes – nous savons faire front quand il le faut dans des situations aussi particulières que celle-ci, tel est l'honneur de la France –, le groupe Les Républicains souhaite exprimer sa solidarité avec les responsables et le peuple ukrainiens. Ce peuple est souverain, faut-il le rappeler. La France a des obligations particulières : elle est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et possède, à ce titre, un droit de veto sur les décisions de celui-ci. Le Président de la ...
Ainsi, dans son avis du 8 décembre 2020, le CCNE demande le maintien de la clause de conscience particulière, laquelle n'a rien à voir avec la clause de conscience générale qui, nos collègues l'ont dit, est de nature réglementaire. Je rappelle également que, dans sa décision du 27 juin 2001, le Conseil constitutionnel a reconnu avec force la liberté de conscience comme un principe fondamental. Or on ne peut aller à l'encontre des principes fondamentaux : j'estime qu'il est important de le rappeler. Oui, dans notre pays, les principes fondamentaux doivent être respectés et la liberté de conscience des soignants en fait partie.
Vous avez évoqué l'un de ses avis tout à l'heure parce que cela vous arrangeait, mais là vous vous en détachez car il vous est défavorable.
Madame la rapporteure, oui, l'IVG est un acte à part. On ne peut pas considérer qu'il s'agit d'un acte chirurgical classique, d'un élément de santé comme un autre. Pour ce qui concerne la médecine, il y a l'IMG – interruption médicale de grossesse –, ne confondons pas tout. À cet égard, Mme la ministre déléguée vient de le rappeler, le CCNE lui-même ne s'y trompe pas. N'ayez donc pas une utilisation à géométrie variable des avis de cette instance.
Ne faites pas parler les morts !
Mais si ! Est-ce qu'on infantilise quelqu'un quand on lui laisse deux semaines de réflexion avant qu'il puisse recourir à la chirurgie esthétique ? Non, on veut qu'il ait un recul suffisant pour réfléchir, pour assimiler ce qui lui arrive. Voilà ce qui est en cause. Cela n'a rien à voir avec cette prétendue infantilisation, dont vous faites l'alpha et l'oméga de votre argumentation.
En quoi cela peut-il infantiliser les femmes ? Est-ce qu'on infantilise les consommateurs quand on leur ménage un délai de rétractation après un achat ?
Puisque vous vous préoccupez des origines de cette loi, je crois qu'il faut en revenir au texte de la loi Veil. Simone Veil avait prévu un ensemble qui était d'une certaine façon équilibré. Vous savez qu'elle a dit précisément de son texte qu'il était tout le contraire d'une banalisation du recours à l'avortement. Depuis la loi Veil, ce droit est effectivement reconnu et – réaffirmons-le – il n'est pas contesté aujourd'hui. Arrêtez d'imaginer des sous-entendus et de faire des procès d'intention. Cependant, vous dénaturez, pas à pas, l'esprit de ladite loi. Le délai a déjà été raccourci de sept à deux jours en quelques années ; vous proposez ...
« Infantiliser », vous n'avez que ce mot à la bouche !
Ce n'est pas une question de confort des médecins, mais une question de conscience ! Ce n'est pas un acte banal.
Une sagesse orientée !
Personne ne l'a fait !
Ce n'est pas un jeu !
Oh, sur plein de sujets !