Interventions sur "échec"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...au triste marché du travail contemporain. Les néo-bacheliers se retrouveront seuls, sans aucun recours possible en cas de non-respect de leurs voeux d'orientation. Les autorités académiques pourront leur proposer d'autres formations, y compris dans des filières qu'ils n'auront pas choisies. Je ne comprends pas comment vous pouvez croire qu'avec une telle mécanique, vous pourrez réduire le taux d'échec en première année. Imaginez des étudiants qui voulaient étudier la psychologie et se retrouvent en histoire : pensez-vous que cela améliorera leur taux réussite en première année ? Et c'est la même chose pour beaucoup de filières : votre projet de loi ne se donne pas les moyens d'assurer la réussite des étudiants en première année. C'est pourquoi notre groupe est opposé à votre proposition de sél...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Elle existe tout d'abord du fait que des bacheliers sont mal orientés, mal informés, parfois mal accompagnés, et échouent car ils n'ont pas choisi la filière que leur correspond. Elle existe ensuite à cause du tirage au sort, que nous entendons supprimer. Il y a enfin la sélection par l'échec. Ce que vous revendiquez, c'est la liberté d'échouer. Nous, ce que nous voulons, c'est mieux orienter les étudiants, afin de les diriger vers les filières où ils pourront réussir. Ce que nous voulons, c'est qu'ils soient mieux armés pour réussir leur parcours, pour réussir à surmonter cette sélection.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

... premier semestre, sanctionné par un partiel, mais à la fin de l'année, certains d'entre eux avaient passé la barrière. Avec la semestrialisation, on leur colle des notes définitives à la fin du premier semestre, on les décourage et un certain nombre abandonnent. À l'origine, la semestrialisation devait permettre la réorientation en cours d'année. Or nous savons bien qu'elle s'est avérée être un échec total. Madame la ministre, avez-vous réfléchi à ce sujet-là ? Ferez-vous des propositions ? En effet, en matière d'accompagnement, le mieux est tout de même de pouvoir suivre sur toute la première année l'étudiant qui a choisi sa filière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...é, cela permet ensuite de légiférer plus efficacement. Finalement, le grand manque de ce projet de loi est son volet social, qui est pourtant, comme cela a été dit tout à l'heure, la condition de la réussite de l'étudiant. Or, madame la ministre, qu'y a-t-il dans votre projet de loi qui empêche les étudiants d'être contraints de travailler durant leurs études ? Nous savons que c'est un facteur d'échec !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Qu'y a-t-il dans votre projet de loi à ce sujet ? Rien. Pourtant, c'était facile de réduire l'échec en licence qui s'explique par les jobs étudiants ! Voilà, madame la ministre, vous passez finalement à côté de l'enjeu, avec ces raisonnements boutiquiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Il peut également mettre un terme à la sélection par l'échec, car il contribue à briser le mythe selon lequel tout bachelier peut s'inscrire n'importe où, sans aucun problème, et avoir sa chance de réussir. Nous savons tous ici que même si cela peut arriver, ce ne sont que de rares exceptions, parce que pour les étudiants ayant d'abord suivi une certaine filière puis s'inscrivant ensuite dans une autre très différente, par exemple en choisissant de faire m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Je pensais que le bac suffisait à permettre l'accès à l'enseignement supérieur... Il faudrait donc revoir tout le baccalauréat ? Je rappelle ce que j'ai dit tout à l'heure : la non-réussite, l'échec est un critère qui existe depuis 1968. Il y en a sans doute parmi vous qui ont réussi leur parcours universitaire sans avoir à participer à des remises à niveau ? Et bien maintenant elles deviennent obligatoires. Il y a donc bien une forme de sélection, pardon d'employer ce mot, ou un tri si vous préférez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...i » portera sur un voeu que le lycéen aura lui-même formulé ! Pour nous, le « oui si » est une innovation. C'est grâce à cela que les bacheliers pourront suivre la filière de leur choix, mais en étant accompagnés pour pouvoir y réussir. Refuser le « oui si », ce serait précipiter les lycéens des classes sociales les plus fragiles, fortement représentés dans les bacs professionnels, vers un taux d'échec de 99 %, ce qui serait une aberration en soi.