Interventions sur "électronique"

25 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Brenier :

Cet amendement vise à rendre obligatoires les présentations périodiques au poste de police ou de gendarmerie dans le cas où la personne assujettie à un placement sous surveillance électronique demanderait à en être relevée. C'est le seul moyen de rendre ce dispositif véritablement intéressant et utile à la lutte contre le terrorisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...e mettre en oeuvre des mesures qui ne me semblent pas à la hauteur de l'enjeu. Ce ne sont qu'hésitations : un pas en avant, deux pas en arrière ! Aujourd'hui, je vois le Gouvernement créer de toutes pièces une zone de confort et de tranquillité au bénéfice des personnes surveillées pour leurs liens potentiels avec le terrorisme. En effet, ce n'est que par exception que la localisation du bracelet électronique pourra être enclenchée par l'autorité administrative. Plus précisément, ce déclenchement ne pourra avoir lieu que si la personne surveillée quitte le périmètre originellement déterminé auquel elle est cantonnée. On en arrive ainsi à cette aberration : il existerait un droit acquis pour les potentiels terroristes à ne pas être dérangés, à ne pas être localisés ni surveillés, tant qu'ils restent d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Cet amendement est globalement dans l'esprit du texte : quand vous êtes suspect un jour, pourquoi ne le seriez-vous pas plusieurs jours, voire toujours ? Si vous avez, un jour, éveillé le soupçon en émettant l'hypothèse, dans un message électronique ou autre – encore qu'un message électronique constitue déjà une preuve – , de commettre un acte terroriste, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Cet amendement, qui tend à récrire les alinéas 27 à 30, a été adopté par la commission des lois du Sénat. Il vise à supprimer l'obligation de déclarer ses identifiants de communication électronique, ce qui porterait une forte atteinte à plusieurs libertés constitutionnelles : le respect de la vie privée, le secret des correspondances et les droits de la défense. Nul n'est tenu de participer à sa propre incrimination. Depuis la décision du Conseil constitutionnel du 4 novembre 2016, « le principe selon lequel nul n'est tenu de s'accuser, dont découle le droit de se taire », a valeur constit...