Interventions sur "air"

64 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Monsieur le secrétaire d'État, nous étions censés examiner un texte intitulé « Loi d'orientation des mobilités ». Il me semble que, progressivement, les orientations de la mobilité reculent au profit d'améliorations marginales rendues nécessaires par l'évolution des technologies. En revanche, les grands principes et les grandes orientations des transports du futur ne vous intéressent pas. Nous sommes conscients de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...e de Paris, Les Halles puis Rungis, par le train, depuis Perpignan notamment, date du XIXe siècle. Ce n'est pas un fait nouveau, les fruits et les légumes continueront d'arriver dans les restaurants et les foyers parisiens. Et vous invoquez les réflexions en cours, la mobilisation des acteurs, du report modal. Parlons-en justement ! Le report modal se poursuit dans le sens où il continue à se défaire dans le même sens : moins de fret ferroviaire mais plus de trafic routier. La SNCF devrait être, à partir des personnes et des marchandises, la clé de voûte du changement de mobilité. Or, cette année, pas moins de 2 100 postes seront supprimés dans cette entreprise. On ne peut poursuivre ainsi alors qu'il conviendrait d'investir massivement. Vous nous reprochez de ne nous intéresser qu'aux int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

... nous ne serons plus écoutés. Nous pouvons nous amuser à proposer des plans, mais soyons honnêtes : la question du fret ne date pas d'aujourd'hui. Nous avons pris conscience, depuis plusieurs années déjà, de l'ampleur du problème. Notre responsabilité est collective et, au-delà des mots, nous devons graver dans le marbre l'approvisionnement de Rungis et la préférence accordée au transport ferroviaire sur le routier. Nous soutiendrons, par conséquent, cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Deux ans ne suffisent pas. Vous savez dans quelle situation nous avons retrouvé les infrastructures. Vous connaissez les besoins de régénération, rendus d'autant plus importants que les investissements sont lacunaires depuis plus d'une législature. Je répondrai d'ailleurs à M. Bouillon que, s'il avait fallu répertorier dans ce texte, il y a deux ans, tous les projets d'infrastructures obsolètes, nous aurions abouti à une loi tristement bavarde.