Interventions sur "alimentation"

802 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

Ces États généraux de l'alimentation, qui donnent la parole aux citoyens, aux acteurs du terrain, sont d'ores et déjà un succès historique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

Ces États généraux sont une richesse ! Quelle autre initiative est capable de réunir une telle diversité de parcours ? Les échanges sont porteurs de solutions nouvelles pour l'alimentation française. Monsieur Viala, construisons-les ensemble ; rejoignez-nous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot :

.... Aujourd'hui, il faut assumer le fait que des changements sont nécessaires si l'on veut donner un avenir à la profession agricole en France et faire en sorte que ce métier redevienne attractif et qu'il soit source de prospérité. Nos jeunes doivent avoir envie de reprendre des exploitations et de devenir agriculteurs. Le Premier ministre l'a rappelé au moment du lancement des États généraux de l'alimentation, le 20 juillet dernier : l'agriculture française est vitale, elle nourrit la France et les Français, elle a enrichi notre culture, et elle continue de le faire. Les Français montrent d'ailleurs un attachement presque viscéral à l'agriculture, au terroir et aux agriculteurs. Ces États généraux sont une réelle méthode de concertation et sont, à mon sens, le seul moyen de réformer en profondeur l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot :

...et les distributeurs. Cette démarche nous concerne ; pour atteindre les objectifs de justes prix, des vrais prix, il faut que nous agissions tous ensemble. Bien plus, elle nous concerne tous, car au-delà de l'agriculture, cela nous renvoie à des défis plus larges, celui de la santé, celui de l'environnement, qui sont ancrés dans notre quotidien. C'est le deuxième chantier des États généraux de l'alimentation : s'il faut en premier lieu prendre en compte la situation des agriculteurs, il convient de garder en tête que les consommateurs sont au bout de la chaîne et qu'ils ont des attentes intenses, en matière de qualité, de santé, d'environnement. Des mesures ont été annoncées hier, notamment le versement de 200 millions d'euros d'aides directes au titre des services environnementaux. C'est un premier ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...n attachement très fort. Beaucoup l'ont évoqué : la ferme France est caractérisée par le fait que les hommes et les femmes qui la font vivre sont viscéralement attachés à leur activité et à la qualité des produits qu'ils fabriquent chaque jour. Trois piliers de l'agriculture française ont été évoqués ce matin. On voit bien que tout est affaire de dosage, suivant le bord. Le premier pilier est l'alimentation. Nous sommes tous d'accord sur le fait que l'agriculture a pour première vocation de nourrir la population. Je veux le dire : partout, dans nos campagnes, sont produits chaque jour des aliments de très grande qualité ; le premier souci de l'agriculteur est de fabriquer des produits de qualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...is pas qu'une telle situation puisse durer beaucoup plus longtemps. Je le dis gravement ce matin : ne faisons pas miroiter aux agriculteurs des solutions qui n'arriveraient jamais. Il faut absolument leur répondre. Dernier point : le volet plus politique. On me dit ici, ce matin, que la présentation de ce texte relèverait d'une forme d'opportunisme alors que se déroulent les États généraux de l'alimentation, les EGA. Je m'inscris en faux contre une telle assertion et je dispose d'éléments factuels pour démontrer qu'il n'en est rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

Monsieur le président, monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, monsieur le rapporteur de la commission des affaires économiques, mes chers collègues, je tiens tout d'abord à féliciter notre collègue Arnaud Viala pour l'importance de son travail. Comme l'ont fait plusieurs orateurs avant moi, je reconnais l'investissement de notre collègue dans l'élaboration de ce projet de loi et sa connaissance des problématiques. Mais, en même temps

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

Conformément au programme du Président de la République, le Gouvernement et le ministre de l'agriculture ont lancé, le 20 juillet, les États généraux de l'agriculture et de l'alimentation. Cette consultation, la première en son genre, réunit l'ensemble des acteurs des filières agroalimentaires, depuis les producteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les transformateurs et les distributeurs. Il est donc hors de question pour nous, députés du groupe La République en marche, de discuter de cette proposition de loi…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

...ssions permanentes et l'ensemble des territoires agricoles français y sont représentés, ce qui illustre l'importance de ces sujets aux yeux des députés du groupe La République en marche et notre volonté d'apporter des solutions concrètes et efficaces pour répondre aux difficultés que connaît le monde agricole depuis plusieurs années. Nous avons organisé sur nos territoires des États généraux de l'alimentation locaux, réunissant l'ensemble des composantes des différentes filières et nous avons fait remonter des propositions concrètes que nous avons remises en main propre au ministre de l'agriculture. Le Président de la République a annoncé hier au marché international de Rungis les premières mesures qui découlent des sept premiers ateliers des États généraux de l'alimentation, qui avaient pour thème u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

La deuxième phase des États généraux de l'alimentation, qui est consacrée à une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous et à l'évolution du modèle agricole s'ouvre actuellement, et elle s'achèvera fin décembre. Elle fera l'objet d'annonces complémentaires au mois de janvier. Dans le discours qu'il a prononcé hier, le Président de la République s'est voulu extrêmement volontariste. Il faut arrêter la destruction de la valeur qui s'exer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

C'est une manière, pour le groupe dominant et hégémonique, d'écraser l'opposition. Aujourd'hui, c'est au tour de l'opposition de droite représentée par le groupe Les Républicains, mais nous aurons aussi notre niche, et d'autres motifs seront invoqués pour s'opposer à nos textes. Aujourd'hui, la motion de rejet préalable est justifiée par les États généraux de l'alimentation. Mais cet après-midi, un autre motif sera certainement invoqué pour défendre la motion de renvoi en commission. Il y aura toujours un motif pour empêcher l'examen des articles et des amendements des propositions de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

En ce qui me concerne, j'aurais voté certains articles, et d'autres sous réserve de l'adoption d'amendements, parce que certaines dispositions de la proposition de loi auraient pu être acceptées par tous, et n'auraient pas « télescopé » les États généraux de l'alimentation. La réflexion collective aurait pu, en tout cas, avancer et les problèmes de fond auraient pu être abordés lors de l'examen des amendements de tous bords.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

... nous voulons bâtir. Je crois profondément que nous n'avons pas la même vision de la compétitivité : comme j'ai déjà eu l'occasion de l'expliquer, nous pouvons combiner respect de l'environnement, compétitivité, qualité et quantité des produits, en réduisant de façon massive les charges de mécanisation et en diminuant le recours aux intrants, comme le prévoit la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt et le plan agro-écologique. Nous n'avons pas tout à fait la même vision, mais je propose que nous en rediscutions le moment venu. Au-delà de nos divergences de fond, qui sont l'occasion d'un beau débat démocratique sur ce qui nous rassemble, l'amour de l'agriculture, il y a trois anachronismes. Premièrement, la société est en débat. J'ai pu le constater en tant que président d'atelie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Je ne vous apprends rien en vous disant qu'au moment même où nous avons ce débat dans l'hémicycle, se tiennent les États généraux de l'alimentation, un processus collectif inédit auquel professionnels et citoyens de tous horizons participent. Producteurs, transformateurs, distributeurs, associations de consommateurs et élus de tous partis : tous jouent le jeu, tous participent parce qu'ils y croient, parce qu'ils savent que les solutions sont collectives, et parce qu'ils veulent des issues rapides et efficaces à la crise agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Ils y participent en consacrant leur temps, leurs compétences et leur énergie à la recherche de solutions ambitieuses pour l'agriculture et l'alimentation de demain. Nous devons respecter ce processus. Respectons-le, respectez-le ! Ces États généraux sont ambitieux : quatorze groupes de travail, plus de mille professionnels mobilisés, des dizaines de milliers d'heures de travaux, une plateforme numérique avec plus de douze mille propositions et cent mille votants, des événements en région, en prise directe avec nos territoires et leurs réalités, av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

...s-midi à notre collègue Corinne Erhel. Si je n'ai pas eu la chance de la connaître personnellement, je sais combien elle a contribué aux travaux de cette commission, et combien elle était proche de celles et ceux qui ont eu la chance de collaborer avec elle, y compris vous-même, Monsieur le ministre, lorsqu'elle était députée. Nous auditionnons aujourd'hui M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation. Je rappelle ce dont nous avons convenu : cette audition portera sur les enjeux liés aux états généraux de l'alimentation et à ceux de la filière agricole ; nous tiendrons une audition spécifique sur la pêche à la rentrée, afin de consacrer tout le temps qu'il mérite à ce sujet également important. En 2016, le revenu moyen et net de charges d'un exploitant agricole français a chuté de plus de 20...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian :

...ui, si elle est avérée, est non négligeable, un transfert du premier pilier vers le deuxième pilier serait à l'ordre du jour. Les agriculteurs craignent donc que l'on prenne dans une poche ce que l'on verse dans l'autre. Je sais que vous avez parfaitement connaissance de la crise que traverse le monde agricole ; c'est pourquoi le Gouvernement a placé au rang des priorités des états généraux de l'alimentation les prix et le revenu des producteurs. Dans ce contexte, la décision de ponctionner une nouvelle fois les aides directes des producteurs pourrait être vécue comme une injustice par les agriculteurs. Chaque année, le Gouvernement français doit notifier au plus tard le 1er août ses choix en matière de PAC. Aussi, pouvez-vous nous éclairer, Monsieur le ministre, sur les choix que vous allez notifier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

...es MAEC pour l'agriculture biologique. J'ai bien pris note de votre propos, mais il faudrait que nous puissions relayer avec certitude le message selon lequel ces versements seront effectués dans des délais plus raisonnables, sachant qu'actuellement, les retards atteignent jusqu'à deux ans, alors que la conjoncture est particulièrement difficile. Puisque l'un des objectifs des états généraux de l'alimentation vise à améliorer la répartition de la valeur ajoutée, il est indispensable que l'État lui-même se montre exemplaire et ne soit pas à l'origine de difficultés financières pour les agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...t 315 euros pour mille litres tandis que les coûts de production s'élèvent à 338 euros. Tel est l'effet de ciseau qui asphyxie les exploitations laitières au point que 40 % d'entre elles ont fermé au cours des dix dernières années. La situation est plus grave encore dans le pays de Bray, que vous connaissez aussi. Vous souhaitez favoriser la médiation dans le prolongement des états généraux de l'alimentation mais, jusqu'à présent, toutes les tentatives de médiation et de négociation visant à fixer un juste prix, notamment pour les producteurs primaires, ont échoué. Excluez-vous que l'État, qui doit protéger, prenne des mesures réglementaires ou législatives ? J'en viens à ma deuxième question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Le membre du Conseil économique, social et environnemental que nous avons auditionné ce matin, M. Guillaume Duval, nous a invités à nous appuyer sur nos potentialités pour relancer la croissance, notamment en matière d'agriculture et d'alimentation. Comme vous l'avez rappelé, Monsieur le ministre, les états généraux de l'alimentation doivent être l'occasion de tirer parti de ce levier et de cette chance qu'est notre agriculture. Il faut que les agriculteurs et les éleveurs reprennent confiance. Concrètement, comment bâtir un modèle durable de rémunération qui repose sur une meilleure répartition de la valeur ajoutée ? Quelles sont vos propo...