Interventions sur "amende"

54 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Vous n'étiez nullement obligés de voter pour l'amendement précédent comme un seul homme, mais vous pouvez peut-être entendre nos propositions de clarification… Comme nous ne sommes pas complètement sectaires, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

… nous espérons vous convaincre d'établir des critères. Ainsi, pour les seuls mineurs de plus de seize ans ayant une activité professionnelle ou effectuant un stage rémunéré, qui ne sont pas insolvables, l'amendement prévoit des niveaux d'amende inférieurs à ceux figurant actuellement à l'article L. 121-6. La rédaction que nous en proposons permet d'établir certains critères de distinction, afin justement de prêter attention à la réalité et à la gradation des situations qui arrivent devant la justice. On peut aussi, par principe, penser que la sanction financière n'a aucune valeur éducative pour ceux qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Notre vision de l'éducation ne repose pas sur les sanctions financières. Nous assumons pleinement l'amendement précédent, mais nous vous proposons néanmoins cet amendement de repli.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Terlier, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Avis défavorable. Il y a dans votre amendement un effet de bord qui n'est pas pertinent. Vous proposez de sanctionner plus durement les mineurs de plus de seize ans qui auraient une activité professionnelle. Cela ne me paraît pas judicieux : s'ils travaillent, c'est peut-être parce qu'ils en ont besoin, et il ne serait pas juste de les sanctionner plus durement que des mineurs suffisamment aisés pour que leurs parents les aident à poursui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

Tout à l'heure, notre collègue Bernalicis nous invitait à proposer des amendements pour fixer le montant maximum d'amende à 15 000 euros. Nous ne l'avons pas fait, mais en proposant de fixer ce montant en fonction de la faculté contributive du mineur, et de supprimer le plafond de 7 500 euros, vous allez bien au-delà et vous faites mieux que nous ! C'est aberrant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

Les amendes et les peines doivent s'appliquer à tous de la même manière ; sinon, à fait équivalent, on rétablit la peine de mort pour moi parce que je suis de droite, et on vous proposera à vous un séjour au soleil !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

Le montant des sanctions doit être le même pour tous ; le juge apprécie, en fonction des revenus de chacun, de sa faculté contributive. Le but du magistrat, c'est finalement que l'amende soit payée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Il faudrait savoir ce que vous nous reprochez, monsieur le ministre ! Ici, nous essayons de nous adapter à ce cadre contraint que nous contestons, en posant des garde-fous. Vous en appelez à la mesure : eh bien, 7 500 euros, c'est trop. L'un des critères que nous proposons, c'est que la peine d'amende ne doit pas excéder « le montant mensuel du salaire minimum de croissance pour les mineurs » – ce n'est pas 7 500 euros ! Nous proposons aussi un calcul en fonction des facultés contributives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...s trop souples. Non ! Nous pensons que le montant de 7 500 euros est démesuré, et nous essayons de proposer des garde-fous. Nous ne sommes pas d'accord sur la sanction financière, c'est vrai. Nous lui préférons les mesures éducatives, qui ont un tout autre impact. Nous pourrons nous échanger des références de recherches menées sur ces sujets, notamment sur le caractère prétendument dissuasif des amendes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

C'est le même amendement. J'ajouterais aux propos de ma collègue, qui disait que l'on était à droit constant, que ce n'est pas tout à fait exact puisque l'exception à l'excuse de minorité est ici étendue au tribunal de police. Ce nouveau code va donc au-delà du régime actuel. Nous l'avons dit plusieurs fois déjà : 16 ans, ce n'est pas 18 ans, de nombreux textes nous le rappellent, et la réalité aussi. Dans un amende...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Il est ici question de l'une des trois exceptions qu'évoquait le rapporteur au début de l'examen du texte. Nous avions défendu un amendement interdisant toute exception, et celle-ci est à notre sens la plus problématique, puisqu'elle permet de condamner les mineurs de 16 à 18 ans aux mêmes peines que les majeurs. Bien sûr, les magistrats sont toujours spécialisés – encore heureux, c'est la moindre des choses. Mais je ne comprends pas pourquoi on prend le soin, qui est tout à notre honneur, de rappeler les grands principes dans le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

...n, ce dispositif existait déjà et l'exception n'est pas devenue la règle ; il faut que nous soyons clairs pour ceux qui liront les débats. En revanche, un élément dont je ne m'étais pas aperçue m'interroge : que vient faire le tribunal de police dans cette disposition ? Pour la clarté de nos débats et notre sérénité vis-à-vis de cette mesure, il serait souhaitable de donner un avis favorable à l'amendement de repli no 42 que nous examinerons demain matin et visant à supprimer, pour le tribunal de police, la possibilité de prononcer la levée de l'excuse de minorité. Vraiment, je ne vois pas pourquoi cette juridiction vient faire ici !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Il s'agit d'une vraie question, posée sans arrière-pensées. L'amendement no 42 vise en effet à revenir aux dispositions actuellement en vigueur et à ne pas étendre au tribunal de police la possibilité de lever l'atténuation de responsabilité pénale. Nous souhaiterions d'ailleurs connaître les motifs de cet ajout, sachant que vous venez de nous dire que les possibilités de déroger à ce principe sont actuellement suffisantes.