24 interventions trouvées.
Je tiens tout d'abord à dire que nous gardons tous en mémoire la tragédie de Furiani et à exprimer ma profonde compassion et ma profonde empathie à toutes les familles qui sont encore marquées dans leur chair par cette catastrophe nationale. Pourtant je ne voterai pas cette proposition de loi car, quelle que soit la sympathie qu'on peut éprouver à l'égard des victimes, il ne nous appartient pas de légiférer sur l'émotion, sur la compassion. Les commémorations, qui doivent bien légitimement se dérouler, en Corse sans doute mais aussi sur l'ensemble du territoire, pour se souvenir de ce type de catastrophe, ne relèvent tout...
En ce qui me concerne, je n'ai absolument pas l'intention de me laisser imposer l'obligation de témoigner, par un vote, de ma profonde empathie pour les victimes de la catastrophe de Furiani. Ce texte ne relève pas de la loi, et je ne le voterai pas.
...eulement une telle cérémonie n'a pas eu lieu mais, pire encore, en 2012, pour le vingtième anniversaire de cette tragédie, le match de la finale de la Coupe de France devait se dérouler le 5 mai ! Et en 2010, le titre de champion de France, acquis le 5 mai, avait un goût amer, comme l'a dit à l'époque Didier Deschamps, alors entraîneur de l'Olympique de Marseille. En relativisant à ce point cette catastrophe, en la minimisant de la sorte, on a fait preuve du mépris le plus absolu. La puissance de l'argent, ainsi que les responsables, ont été les plus forts. Il n'est pas ici question de compassion, mais de justice. Si nous sommes réunis ici, c'est pour que la loi protège les plus faibles, pour qu'elle soit puissante face aux forces de l'argent, face aux responsables, pour qu'elle gomme ces vingt-huit...
...otre collègue Ferrara a exprimé ce que pensent les députés du groupe Les Républicains. Je confirme que ces derniers voteront le texte, mettant un terme à une polémique qui ressurgit chaque année à l'approche du 5 mai. Nous rendrons ainsi justice à la pugnacité et à la patience du collectif des victimes du 5 mai. Le drame de Furiani, on l'a rappelé, n'a pas été un simple fait divers corse mais une catastrophe nationale ; c'est donc à la nation de prendre ses responsabilités et pas seulement aux associations de s'organiser. Madame Lang, évidemment que ce texte ne relève pas du domaine législatif – nous en sommes d'ailleurs tous convenus en commission. Mais puisque, depuis vingt-huit ans, ceux qui auraient dû prendre une telle décision ne l'ont pas fait, il revient à la représentation nationale de pren...