Interventions sur "crise"

25 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

... à quiconque. On ne peut pas nous reprocher de déposer trop d'amendements, car tous sont le fruit d'une réflexion et d'un travail, et ils sont bien souvent de qualité. Le groupe auquel j'appartiens a déposé onze amendements. À titre personnel, j'en ai déposé trois. Ce n'est pas excessif. Ils sont le fruit de réflexions et d'un travail qui devraient mériter le respect. Nous sommes au coeur d'une crise institutionnelle. Le Premier ministre préfère aller sur le Tour de France, plutôt que de voir la représentation nationale. Cela me pose un problème. Les priorités ne sont peut-être pas les bonnes au plus haut sommet de l'État. Mes chers collègues, vous avez parlé tout à l'heure du coût de la démocratie parlementaire. Peut-être que des économies sont possibles, en effet. Mais laissez-moi vous rap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

… et que je comprends parfaitement qu'il y soit. Mais le Tour de France durant trois semaines, il n'était pas obligé d'y aller le jour de la crise de régime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...e position sur la défensive, exprimant un mépris souverain vis-à-vis de l'Assemblée nationale. M. Collomb ne se présente pas devant nous alors qu'il a toute la possibilité de le faire ; aujourd'hui, le Premier ministre, Édouard Philippe, qui selon la Constitution – notre texte fondamental – est responsable devant l'Assemblée, choisit de snober la représentation nationale alors qu'on est en pleine crise, fût-elle déclenchée par un fait divers. La vérité, c'est que dans l'affaire Benalla, l'obstruction est depuis des mois le fait de l'exécutif, et depuis quarante-huit heures, celui de votre majorité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Madame Chalas, je ne vous ai pas interrompue : laissez-moi donc m'exprimer. C'est le premier rappel au règlement que je fais. Notre pays traverse depuis de longues années une crise morale sans précédent. Vous avez fondé ce quinquennat sur le retour de la confiance. Mais celle-ci est effondrée, et le quinquennat s'est arrêté, car ce que nous apprenons au fil des heures est plus qu'inquiétant. Pour en sortir, il n'y a qu'une solution : que le Premier ministre vienne ici, qu'il s'exprime devant nous, et nous reprendrons le cours normal de nos débats. C'est bien lui qui est res...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

... d'ailleurs se demander pourquoi. Qu'est-ce qui empêche les ministres de venir répondre aux questions que veulent leur poser les parlementaires ? Ils sont planqués, absents ; ils ont disparu. L'État a pris la poudre d'escampette. Le ministre de l'intérieur a dit des contrevérités au Sénat : quel intérêt aurions-nous à l'accueillir ? C'est au tour du Premier ministre de rétablir les choses. Cette crise démocratique est due au fait que les ministres et l'Élysée n'ont pas respecté le second alinéa de l'article 40 du code de procédure pénale, aux termes duquel ils doivent saisir la justice lorsque l'un de leurs employés est impliqué dans une affaire où ont été commis des faits délictueux. Cette crise démocratique, c'est la vôtre, chers collègues de la majorité : vous n'avez plus les moyens d'exige...