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L'article 4 fixe une allocation forfaitaire qui sera versée aux familles au moment du deuil pour faire face à tous les frais, notamment les frais d'obsèques. C'était un souhait exprimé par les associations de très longue date, sur lequel nous avons tenté de travailler collégialement, même si – je le disais dans la discussion générale – , à ce jour, les pompes funèbres n'ont pas encore fait le pas que l'on attendait d'elles. Nous espérons vraiment que dans les jours qui viennent, chacun ...
L'article 5, introduit par notre collègue sénateur Martin Lévrier, que je salue, vise à prolonger le versement du RSA et de la prime d'activité aux proches touchés par le deuil d'un enfant. Les droits seront ainsi maintenus entre neuf et douze mois après le décès. Cette disposition met fin à une véritable violence administrative puisque, jusqu'ici, l'allocation cessait d'être due au premier jour du mois civil suivant celui du décès. L'article impose par ailleurs aux organismes chargés du service de la prestation d'informer sans délai le président du conseil départementa...
... Gouvernement. C'est un bel exemple de collaboration à valoriser et certainement à reproduire, un travail qui a abouti à un consensus et à des propositions concrètes permettant de répondre aux attentes des familles. Cette proposition de loi, qui devrait nous rassembler à nouveau pour un vote conforme et à l'unanimité, permettra de poursuivre la réflexion autour d'une plus grande reconnaissance du deuil et d'un accompagnement global – à la fois financier, social et psychologique – des familles.
Cher Guy Bricout, j'ai souhaité intervenir sur l'article 6 parce qu'il revêt pour moi une importance particulière. En effet, il prévoit, à titre expérimental, le financement de la prise en charge de l'accompagnement du parent endeuillé. Ce dispositif concerne également les frères et soeurs de l'enfant décédé : le suivi est donc élargi à toute la famille, à tout le foyer. L'accompagnement du parent endeuillé, notamment l'accompagnement psychologique, est une priorité. À l'âge de vingt-six ans, j'ai vécu l'immense souffrance de perdre mon premier enfant, ma fille Léa, décédée quelques heures avant sa naissance après une grosse...
...partage de votre expérience, ô combien douloureuse, mais exprimée avec délicatesse et retenue. Le groupe La République en marche se réjouit de cette avancée significative pour le droit de tous les travailleurs qui subissent le décès d'un enfant. Ce texte constructif permet des avancées considérables. Cependant, il nous semble important de réfléchir à une évolution globale des mentalités face au deuil, sujet encore trop souvent tabou. Cette évolution est d'autant plus nécessaire dans le contexte actuel où est annoncé, froidement et quotidiennement, le nombre de morts du covid-19. Les associations que nous avons rencontrées nous ont confirmé que les Français étaient parfois désemparés face à une personne endeuillée. La situation peut se traduire par des phrases maladroites, voire par des compo...
Grâce à lui, des familles en deuil d'un enfant pourront être accompagnées. Le fait que tous les articles aient pu être enrichis du travail du Sénat est une leçon : le travail parlementaire prend toute sa noblesse lorsque l'Assemblée et le Sénat se retrouvent sur un texte de fond. Réjouissons-nous. Permettez-moi de faire le voeu que nous soyons en éveil sur d'autres sujets dont le coeur est l'humanité, comme nous l'avions été pour...