Interventions sur "français"

521 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Dans cet ancien monde, on élisait le président de l'Assemblée pour la durée de la législature, conformément à l'article 32 de la Constitution ! Nous considérons que respecter la présidence de l'Assemblée et l'institution parlementaire, c'est nous respecter nous-mêmes ainsi que les Français que nous représentons : cette maison est en effet celle de la nation. Elle est la nôtre et sera ce que nous en ferons. Si, comme moi, vous considérez que la séparation des pouvoirs a encore un sens et que la souveraineté parlementaire est un acquis non négociable de la Révolution française, c'est à nous, députés, de décider ce que nous voulons qu'elle incarne. Je vous le dis solennellement : nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Nous dirons également attention s'agissant de la remise en question de l'immunité parlementaire. Cette immunité est indissociable de notre statut, pas depuis 1958, mais depuis la Révolution française, lorsque Mirabeau a posé le principe intangible de la protection des députés contre le pouvoir autoritaire. Toutes les constitutions républicaines depuis 1791 ont veillé à garantir cette protection qui assure également notre indépendance. La France moderne a besoin d'un Parlement fort et respecté : elle a besoin de parlementaires indépendants, libres et protégés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, avec l'élection du Président de la République et de l'assemblée que nous constituons, les Français ont fait le choix d'une alternance véritable et d'un bouleversement du paysage politique que nous connaissions depuis des décennies. Ce bouleversement n'est pas le fruit du hasard, mais la conséquence directe d'années d'échecs, de promesses non tenues, d'incapacité à conduire les réformes profondes que le pays attendait. Finalement, ce choix nous oblige tous. Monsieur le Premier ministre, le go...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

C'est au contraire, en définitive, apporter de la clarté et constituer la majorité et les oppositions autour des véritables lignes de fracture qui existent entre nous. Alors, monsieur le président Olivier Faure, je ne sais pas si la politique qui va être menée sera de droite et de gauche : vous l'appellerez comme vous voudrez, selon les schémas anciens que vous reprenez et dans lesquels les Français ne reconnaissent plus. Cette politique est en tout cas au service de la France et de son redressement : c'est bien cela, et uniquement cela, qui compte. Il y a un cap clair, tracé à partir d'un constat et d'ambitions partagées par la majorité et par le gouvernement, il y a un contrat avec la nation. De ce point de vue, si l'on se réfère à l'histoire politique récente, il s'agit d'une nouveauté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...là, comme la dette écologique, est terrible parce que, si elle n'est pas apurée, elle privera ceux qui nous succéderont de toute capacité à agir et, en définitive, de tout espoir – la dette écologique les privant, elle, tout simplement de la possibilité de vivre. Régler la question de la dette n'est donc pas une question comptable : c'est d'abord, et avant tout, une question morale vis-à-vis des Français et en particulier des plus jeunes d'entre eux. Dans la droite ligne de nos engagements anciens, nous soutiendrons donc toutes les initiatives que vous avez, monsieur le Premier ministre, annoncées pour remettre de l'ordre et de la cohérence dans nos finances publiques. Nous devrons le faire tout en gardant le cap des engagements pris devant les Français, notamment sur le pouvoir d'achat et les i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...aires, de nous retrouver sur ces sujets, mais sachez que notre groupe sera pleinement actif et investi sur ces thématiques essentielles. Monsieur le Premier ministre, la confiance que le groupe du Mouvement Démocrate et apparentés s'apprête à voter à votre gouvernement est forte. Elle est loyale, elle est exigeante, tant les défis sont nombreux. Elle est forte de tous les espoirs que portent les Français pour que notre pays retrouve fierté et optimisme : c'est aussi, d'une certaine façon, en leur nom que nous allons voter en ce sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

Un enseignement que nous devons tirer du message fort que nous ont adressé les Français est que trop souvent les partis politiques sont en retard sur les idées. Cette liberté de penser et de dire nous permettra d'accompagner sans retenue votre volonté affichée d'accélérer la transition écologique et énergétique. Nous prendrons part à ce débat essentiel en formulant des propositions ambitieuses et crédibles, et en suivant de près la réalisation de grandes infrastructures dont l'inté...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

À vous de montrer que vous saurez les remplacer dignement ! En mai, puis en juin, les Français ont choisi de donner une légitimité au nouveau pouvoir, soit, par leur vote, en affichant leur consentement, soit, par leur abstention, en ne lui opposant pas de résistance a priori. Jusqu'ici, les Français vous ont donc suivis sans tout à fait vous suivre ; ils ont marché, plutôt qu'ils se sont mis en marche. Votre majorité est la plus large de l'histoire de la Ve République, mais votre socle é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...la reconnaissance de la pénibilité du travail pour fixer l'âge de départ à la retraite, la lutte contre le réchauffement climatique, avec le succès international de la COP21, l'engagement courageux de nos troupes contre le terrorisme. Ce bilan, je ne crains pas de dire que j'en suis fier, de même que je ne crains pas de dire qu'en 2012, il fallait aussi restaurer les taux de marge des entreprises françaises, qui étaient parmi les plus faibles d'Europe, parce que c'est ainsi que se financent l'investissement, la recherche, le développement, le renouvellement de l'appareil productif, la formation. La gauche, ce n'est pas l'archaïsme !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...omettez-vous à ce monde paysan ? Des traités transatlantiques, comme l'accord économique et commercial global – le CETA –, qui seront aussi destructeurs pour les paysans que pour notre environnement. Nous voulons vous parler de la pêche artisanale, ignorée des pouvoirs publics, de l'absence totale de planification des usages de l'espace maritime qui la menace. Nous voulons vous parler des ports français, dont celui du Havre, que vous connaissez bien, monsieur le Premier ministre. Faute d'une stratégie nationale et d'investissements de l'État, ces ports doivent attendre, désarmés, que les places portuaires du Nord de l'Europe, bénéficiant des aménagements de l'axe Seine-Escaut, leur taillent des digues. Nous voulons vous parler des services publics de proximité, qui, dans les campagnes ou dans l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

...la définition de l'homme dans ses devoirs et dans ses droits ne peut que renforcer les aléas pour les familles. Avec la loi Taubira et la modulation des allocations familiales, le gouvernement Hollande leur avait déjà fait un grand tort. Avec l'augmentation de la CSG et l'ouverture de la procréation médicalement assistée – PMA – aux couples de même sexe, vous aggraverez la situation. Les familles françaises réclament plus de libertés : liberté éducative, d'abord, et je salue les premières initiatives de M. Blanquer ; liberté économique, ensuite, notamment en instaurant une sécurité fiscale et une liberté testamentaire, qui effraient tellement la gauche ; liberté financière, enfin, en préférant la fin réelle des 35 heures aux sempiternelles négociations avec des partenaires sociaux, qui représenten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...s objectifs sont clairs, y compris pour ce qui est des évolutions institutionnelles nécessaires. Ils consistent à donner corps, avec le Gouvernement, au contrat passé entre le Président de la République et nos concitoyens pour la réalisation des chantiers essentiels à l'avenir de notre pays. Ce contrat engage toute la majorité issue des urnes, pour remettre la France en marche, pour permettre aux Françaises et aux Français de redevenir maîtres de leur destin et à la nation de retrouver le mouvement créateur d'une grande histoire. Aujourd'hui est la première étape. Nous avons l'obligation absolue de réussir. Les Françaises et les Français ne veulent plus seulement des intentions et encore moins des dogmes ; ils veulent des solutions, des actes et des résultats. Il s'agit d'abord de libérer notre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...modèle unique, en réinvestissant dans la France qui se sent laissée pour compte, en encourageant les nouveaux circuits économiques dans la France rurale et agricole, en amplifiant une ambitieuse politique de rénovation urbaine pour lutter contre la pauvreté et le handicap social, en développant les réseaux de transports pour désenclaver, relier, rapprocher les territoires ! Réconcilions aussi les Français avec l'avenir, le progrès, l'espoir d'une vie meilleure pour les générations suivantes, avec leurs représentants politiques, mais aussi entre eux ! Monsieur le Président de la République l'a évoqué, cela passe prioritairement par l'éducation et la culture, qui constituent le socle et la condition de notre cohésion nationale. La transmission des savoirs fondamentaux, de notre culture et de nos val...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

...rmais notre chef d'État et nous souhaitons unanimement sa réussite à l'Élysée car son succès sera intimement lié à celui de la France. Le Président de la République succède à d'illustres prédécesseurs, au premier rang desquels le général de Gaulle. Cette responsabilité l'engage. Il est devenu le garant du bon fonctionnement des institutions de la Ve République. Il incarne désormais la République française et son histoire. Le Président de la République est également le garant du respect des droits de l'opposition : c'est un des fondements de notre pacte démocratique ; c'est la garantie de la vitalité de notre Parlement. Il doit veiller à préserver l'opposition et les contre-pouvoirs, en résistant à toute tentation hégémonique, qui serait par nature dangereuse et mortifère pour notre République. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

car supprimer une partie des élus revient à augmenter la taille des circonscriptions, et induit donc le risque d'un éloignement par rapport à son député. Ce serait surtout le cas dans les territoires sous-peuplés et cela signerait la fin de cette relation de confiance et de proximité avec nos administrés, que nous connaissons tous. Nous ne pouvons pas laisser une partie des Français sur le bord du chemin. Enfin, prenons garde à la tentation démagogique de limiter le nombre de mandats dans le temps. En tant que jeune élue, je comprends et je soutiens le renouvellement des pratiques politiques, mais tout ce qui contribue à censurer l'électeur dans son choix est antidémocratique. Le propre de la démocratie est de laisser le plus de liberté possible à chaque citoyen pour choisi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, chers collègues, c'est un jour solennel que celui où le Président de la République, ayant convoqué le Congrès à Versailles, s'adresse à l'ensemble des parlementaires et, à travers eux, au peuple français. La gravité du lieu et du moment doit nous inciter à prendre la mesure de ce qui nous réunit. Le Président de la République a choisi de s'exprimer devant l'ensemble des hommes et des femmes que les Français, par l'exercice de leur droit de citoyen, ont voulu investir des pouvoirs qui sont ceux de la nation tout entière, dans le seul but de répondre aux défis se posant à notre pays. Il a souhaité...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Riester :

...stres, chers collègues, le Président de la République vient de rappeler dans cet hémicycle à quel point la France traverse une période inédite de son histoire ; nous partageons tous ce constat lucide. Les finances publiques de la nation sont dans un état préoccupant, les chiffres sont là : la dette est au plus haut et les déficits ne sont pas réduits. Alors que François Hollande avait promis aux Français que le déficit public serait ramené à 3 % du PIB dès 2013, il s'élèvera encore à 3,2 % en 2017, au mépris des engagements européens de la France. Dans le même temps, nos concitoyens ont le sentiment, chaque jour davantage, que nos services publics se dégradent. Les habitants des territoires ruraux, en particulier, se sentent abandonnés, sacrifiés sur l'autel de la mondialisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Riester :

Cette fracture territoriale qui divise les Français n'en est qu'une parmi tant d'autres. Regardons la réalité en face, nos politiques publiques sont en échec depuis des années : échec à produire des résultats visibles par les Français, échec à améliorer leur quotidien. Nous le constatons chaque jour sur le terrain, auprès de nos compatriotes. Ne nous étonnons pas si la France doute d'elle-même et si les Français sont divisés. Mes chers collègues,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...i pour m'entendre ; c'est donc à lui que je veux m'adresser. Monsieur le Président de la République, dans un monde où tout va si vite et où les exigences citoyennes sont si grandes, la puissance tient moins à la force que l'on impose qu'à l'adhésion que l'on suscite. Vous avez, au mois de mai, puis au mois de juin, acquis la légitimité du pouvoir, mais vous n'avez pas encore gagné l'adhésion des Français ; cela reste devant vous. Créer cette adhésion tient en une phrase, qui n'est pas de moi, mais de Pierre Mendès France : « Gouverner c'est choisir, si difficiles que soient les choix. » Tel est bien votre problème, monsieur le Président de la République. Vous avez décidé d'occuper le terrain par la verticale, vous posez l'autorité, vous mimez l'homme de décisions. Mais si l'on sort du champ, si ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...tage de leur construction avec les représentants des salariés, dont le travail est la source même de toutes les richesses. La réussite de la mobilisation du pays dépendra de votre soutien aux initiatives des citoyens, des associations, des ONG et des entrepreneurs. La France doit rompre avec la tentation colbertiste, si bien représentée par la citadelle de Bercy. Ferez-vous d'abord confiance aux Françaises et aux Français ? Ferez-vous confiance aux territoires, aux élus locaux, aux collectivités qu'ils dirigent ? Dans une République décentralisée, la nation ne peut réussir sans travailler main dans la main avec ses villes et ses communes, ses départements, ses régions. De ce point de vue, réduire les dotations des collectivités, c'est une mauvaise manière de s'engager sur le chemin de la confianc...