Interventions sur "furiani"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Le MODEM sera évidemment favorable à cet amendement et à ce sous-amendement, qui répondent vraiment à la question que nous avons soulevée dans notre intervention quant à l'importance de transmettre aux futures générations la mémoire de Furiani. Loin de la Corse, peut-être oublierait-on assez vite pourquoi il n'y a pas de matches le 5 mai. Il importe donc, sur tous les terrains, de se souvenir de Furiani par ce geste mémoriel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

Je ferai écho à Mme Bannier. La transmission de la mémoire se fait par les jeunes générations et cet amendement a l'avantage d'inclure les catégories de jeunes. La commémoration de la catastrophe de Furiani sera donc, dans les clubs, un moment de pédagogie et de transmission, afin que cela n'arrive plus jamais.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Cormier-Bouligeon :

Ce soir du 5 mai 1992, ce devait être la fête du football à Furiani, et ce fut le drame. La vie s'est effacée devant la mort, dans le bruit effroyable de l'effondrement de la tribune. Le fracas et la stupeur résonnent encore en nous. Les coupables sont nombreux, mais leur motivation peut se résumer en deux mots : la cupidité et la lâcheté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

Je tiens tout d'abord à dire que nous gardons tous en mémoire la tragédie de Furiani et à exprimer ma profonde compassion et ma profonde empathie à toutes les familles qui sont encore marquées dans leur chair par cette catastrophe nationale. Pourtant je ne voterai pas cette proposition de loi car, quelle que soit la sympathie qu'on peut éprouver à l'égard des victimes, il ne nous appartient pas de légiférer sur l'émotion, sur la compassion. Les commémorations, qui doivent bien l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

En ce qui me concerne, je n'ai absolument pas l'intention de me laisser imposer l'obligation de témoigner, par un vote, de ma profonde empathie pour les victimes de la catastrophe de Furiani. Ce texte ne relève pas de la loi, et je ne le voterai pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

Le stade du Heysel en 1985, celui de Hillsborough en 1989, celui de Furiani en 1992… Dans les années 1980 et 1990, l'Europe a déploré de nombreux drames que les fédérations ont parfois eu la dignité de reconnaître comme tels. C'est le cas depuis 2014 au Royaume-Uni où chaque match qui se joue le 12 avril débute avec sept minutes de retard : c'est à cette date que le drame de Hillsborough a coûté la vie à quatre-vingt-seize supporters de Liverpool acculés dans une tribune...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Je serai très bref car notre collègue Ferrara a exprimé ce que pensent les députés du groupe Les Républicains. Je confirme que ces derniers voteront le texte, mettant un terme à une polémique qui ressurgit chaque année à l'approche du 5 mai. Nous rendrons ainsi justice à la pugnacité et à la patience du collectif des victimes du 5 mai. Le drame de Furiani, on l'a rappelé, n'a pas été un simple fait divers corse mais une catastrophe nationale ; c'est donc à la nation de prendre ses responsabilités et pas seulement aux associations de s'organiser. Madame Lang, évidemment que ce texte ne relève pas du domaine législatif – nous en sommes d'ailleurs tous convenus en commission. Mais puisque, depuis vingt-huit ans, ceux qui auraient dû prendre une tell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Les députés du groupe MODEM respectent, je l'ai dit, le choix du collectif des victimes, le choix des élus corses. Nous apprécions vraiment le geste pédagogique que nous avons ajouté au texte par amendement. Il est important de transmettre aux futures générations la mémoire du scandale que fut le drame de Furiani. Nous appelons en revanche la représentation nationale à la vigilance : le gel d'une journée tel qu'il est prévu par le texte doit rester rare, voire exceptionnel, et concerner des événements qui, vraiment, le méritent – comme c'est le cas avec le drame de Furiani.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

...moyens pour commémorer un drame, mais rien ne serait pire que de se chamailler sur le symbole à choisir. La mémoire des victimes, la douleur des familles, méritent notre unité et, serais-je tenté de dire, notre communion. Nous devons être dignes parce que nous sommes la représentation nationale ; et nous jouons notre rôle. Ce qui nous importe par-dessus tout, c'est que la mémoire des victimes de Furiani ne soit jamais menacée par le spectre de l'oubli. Pour cette raison, le 5 mai ne doit plus jamais être un jour comme les autres. Tel sera désormais le cas. Les députés du groupe Socialistes et apparentés voteront le texte avec toute la solennité qu'il mérite.