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…jusqu'à ce que nous soyons progressivement contraints de les régulariser. C'est une prime à l'illégalité, et toutes les aides que vous avez détaillées et qui ont été mises en place pour faire face à cette situation sont des pompes aspirantes à l'immigration illégale.
Pour 60 % des Français, voire plus selon les sondages, l'immigration massive est un problème. Ceux-là estiment que la France ne peut plus accueillir comme elle le faisait jusqu'à présent. À vous écouter ce soir, tout va bien. Je crains pour vous que la réalité ne vous rattrape très vite, comme le montre ce que vous prévoyez pour 2022, puisque vous anticipez un retour à une situation qui avait précédé la crise sanitaire. Vous prévoyez que le nombre des éloignement...
En déplacement à Mayotte le mois d'août dernier, le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé vouloir abonder de 2 à 4 millions d'euros les moyens consacrés par l'État à la lutte contre l'immigration clandestine. Il s'agit d'un fléau qui ralentit considérablement le développement de mon territoire. À ce titre, l'État a expérimenté récemment un système de surveillance aérienne et de repérage des embarcations sauvages, dites kwassas, qui s'est révélé plus efficace que la surveillance terrestre et maritime. Le système est efficace mais il n'est pas suffisant, puisque ces contrôles sont réalisés...
... que la majorité puisse se mettre en conformité avec les propos du Gouvernement et du Président de la République. Ce dernier avait en effet déclaré vouloir une convergence des systèmes européens d'asile. Je crois qu'il s'agit de l'une des priorités du ministère pour la présidence française de l'Union européenne. Quant au Gouvernement, il avait annoncé, lors de sa présentation de la loi « asile et immigration », en 2018, vouloir mettre fin au benchmarking entre les différents pays européens. Il y a aussi eu la référence au « shopping de l'asile » par Mme Loiseau, tête de liste En Marche aux élections européennes.
.... Certes, l'accueil en centre de rétention administrative n'est pas un passage obligé – ni même une garantie de succès – pour s'assurer du retour, qu'il soit aidé ou non, d'un étranger en situation irrégulière dans son pays d'origine. Mais toutes les études prouvent que les CRA facilitent les choses. En 2018, c'était même au cœur de l'argumentation du Gouvernement, au moment de la loi « asile et immigration » qui entendait augmenter le nombre de places en CRA ainsi que les délais de rétention pour faciliter le retour des étrangers. Après avoir soutenu en avril 2018 qu'il fallait augmenter les délais de rétention, on ne peut pas nous dire aujourd'hui que cela ne sert à rien.
...nte d'une prise en charge en CADA, à ceux qui n'ont pas vocation à être admis en CADA ou encore à ceux qui en sortent, pour une durée maximale de deux mois. Notre amendement vise donc à abonder un nouveau programme afin d'octroyer des moyens supplémentaires pour l'HUDA en prélevant les crédits correspondants – selon les règles du débat budgétaire – sur un autre poste consacré à la lutte contre l'immigration irrégulière, qui nous semble être utilisé uniquement pour des raisons électoralistes et pour faire la course à l'échalote avec l'extrême droite.
...dématérialiser les procédures concernant les étrangers, dont nous voulons utiliser les crédits pour les consacrer au recrutement de personnel dans les préfectures et sous-préfectures. Il est expliqué dans le budget pour 2022 que le programme ANEF – Administration numérique pour les étrangers en France – a pour objectif « la dématérialisation de bout en bout des process métiers étrangers : asile, immigration et accès à la nationalité ». Outre le vocabulaire très start-up nation utilisé, nous dénonçons le fait que ce programme a coûté plus de 102 millions d'euros en crédits de paiements depuis son lancement, soit 93,9 % de plus que prévu. Tout cela est uniquement destiné à faire des économies au détriment des droits des usagers qui méritent un accueil humain en préfecture : « Le programme ANEF...
J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt les débats et j'ai compris que nous n'avons définitivement pas la même approche. Ainsi, pour vous, il faut continuer à faire venir des gens, à ne pas reconduire les personnes à la frontière ; l'immigration ne vous pose pas de problème. À nous autres, l'immigration pose de nombreux problèmes ; nous l'avons dit dans des termes très précis. Je vais aller dans votre sens : je vous propose qu'on délivre des titres de séjour spécifiques qui permettraient aux personnes qui sont à Mayotte de venir ici, et nous verrions combien de nos collègues acceptent de les accueillir. Et Mayotte pourra enfin respirer ...
Je voudrais d'abord remercier M. Dumont pour la qualité de son exposé qui dit les choses de la manière la plus claire possible, et en tout cas mieux que je ne saurais le faire. Le coût de l'immigration réelle à Mayotte est chiffré à environ 200 millions d'euros – c'est un chiffre que reconnaît le préfet lui-même –, quand la population réelle dépasse 400 000 personnes. En effet, à Mayotte il faut distinguer la population légale qui est de 289 000 personnes et la population réelle qui dépasse 400 000 personnes. Ce chiffre est connu de tous. C'est sur ces 400 000 personnes ou plus que doit être c...