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… ce qui constitue une vraie difficulté. On prétend que l'immigration aurait des effets positifs pour les territoires d'accueil, mais l'exemple de Mayotte nous conduit à une conclusion radicalement différente. Le coût de l'immigration dans le budget de l'État est extrêmement élevé. Pour le seul département de Mayotte, l'État s'est engagé à construire 800 salles de classe, à investir 450 millions d'euros pour les équipements scolaires et 200 millions d'euros pour la...
L'examen des crédits de la mission « Immigration, asile et intégration » est assez difficile, car on entend toutes sortes de propos et on revit des débats qui n'ont pas forcément de fondement. De plus, nous n'avons la possibilité que de transférer des crédits d'un programme à un autre, au sein de la même mission, ce qui est très limité.
...eut-être faudrait-il attendre que les 8 700 places existantes soient effectivement occupées avant d'envisager d'en créer davantage. Sur la forme, l'amendement vise l'action 11 « Accueil des étrangers primo-arrivants » du programme 104 alors que les places en CPH relèvent plutôt de l'action 15. Enfin, pour financer cette mesure, vous proposez de diminuer les crédits consacrés à la lutte contre l'immigration irrégulière, ce que nous n'estimons pas souhaitable. À titre personnel, je donne donc un avis défavorable à cet amendement.
...re dans le PLF pour 2020. Or, si nous mettons en regard le montant de l'ADA et le nombre de demandes d'asile, nous sommes encore en deçà de la somme nécessaire pour que le budget soit un minimum sincère. Voilà pourquoi nous proposons d'abonder cette ligne de 10 millions d'euros, ce qui permettrait de financer l'ADA à hauteur des besoins réels. Ces crédits seraient prélevés sur le programme 303, « Immigration et asile ». Nous expliquons dans l'exposé sommaire de l'amendement que les crédits redéployés devraient être ceux initialement destinés à la construction de centres de rétention administrative – Pierre-Henri Dumont voulait le contraire tout à l'heure. Et tout cela en chiffres arabes, monsieur le président…
C'est le troisième budget que vous nous présentez sur l'immigration, et c'est la troisième fois que le nombre de demandeurs d'asile pour l'année à venir est manifestement sous-estimé. Chaque fois, les députés de tous les bancs alertent le Gouvernement sur l'aberration consistant à fonder un budget sur une hypothèse d'augmentation zéro de la demande d'asile. Cette remarque est également valable pour les moyens de l'OFPRA – certes, ils augmentent, mais c'est surtou...
Vous fermez les yeux sur une véritable occupation du domaine public en ne reconduisant pas à la frontière les déboutés du droit d'asile. Certains sont à Mayotte depuis une quinzaine d'années alors qu'ils ont été définitivement déboutés. Des circuits d'immigration clandestine se développent, notamment depuis la région des Grands Lacs, et vous nous expliquez que vous ne savez pas comment les reconduire ! J'aurais bien aimé que vous nous disiez exactement ce que vous comptez faire pour que ce flux se tarisse et que, au nom de la sincérité budgétaire, vous preniez des mesures pour les indemniser. Cela nous éviterait localement des problèmes d'insécurité et de...
Cet amendement d'appel vise précisément à alerter sur la situation de Mayotte. Lors de son récent déplacement dans ce département, Emmanuel Macron a promis aux Mahorais de lutter contre l'immigration clandestine et évoqué des réponses extrêmement concrètes. Mais derrière les effets de communication, la réalité est tout autre. Une simple lecture du projet de loi de finances pour 2020 permet de constater une baisse de plus de 25 % des autorisations d'engagement allouées à la lutte contre l'immigration irrégulière. Dans ce département, 48 % de la population est étrangère et nos infrastructures ...