Interventions sur "inflation"

27 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Ce second projet de loi de finances rectificative pour 2021 vient en quelque sorte solder les comptes d'une année particulière, année marquée par une sortie progressive de la crise sanitaire et une reprise économique qu'il convient de soutenir durablement, dans un contexte de forte inflation et de fin de quinquennat. L'examen de ce texte nous confirme que le Gouvernement profite grandement de la conjoncture économique globale, à savoir un rebond mécanique des différents indicateurs après plusieurs mois d'atonie due à la crise sanitaire. Si le déficit pour 2021 est plus faible que prévu initialement, c'est pour des raisons qui tiennent moins aux choix du Gouvernement qu'à l'améliorat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...us que la voie tracée est la bonne, que notre politique économique porte ses fruits. Précisément, afin de lutter contre la flambée des tarifs énergétiques, le Gouvernement a annoncé des mesures fortes, dont ce texte vise à concrétiser certaines ; en effet, loin d'un simple collectif budgétaire de fin d'année, il contient des dispositions dont les effets seront réels pour nos concitoyens. La prime inflation y tient le premier rang, ce qui est bien normal compte tenu de son coût pour les finances publiques et du nombre de Français concernés. Si nous attendons encore des précisions du Gouvernement concernant son déploiement et ses modalités de versement, elle n'en constituera pas moins un soutien majeur au pouvoir d'achat pour la plupart de nos concitoyens. Le chèque énergie supplémentaire bénéficier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Elles représentent encore 13,8 milliards en flux et continueront de s'accumuler pour atteindre en milieu d'année 103 milliards, soit plus de 4 points de PIB. Il conviendrait d'en finir avec cette illusion comptable, afin que le Parlement connaisse le véritable niveau de l'endettement public. Cinquièmement, enfin, à l'article 12 du projet de loi, l'indemnité inflation, qui concentre 3,6 milliards de crédits de paiement, mériterait davantage le nom de prime électorale. Comme pour le bouclier tarifaire, notre groupe déplore le choix qu'a fait le Gouvernement de sortir le carnet de chèques – option qui révèle une décision prise dans l'urgence – plutôt que d'entamer une réforme fiscale. Si nous soutenons l'idée d'accompagner les citoyens face à la hausse des prix ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...rds d'ouverture accompagnés de 8 milliards d'annulation. Ces mouvements importants démontrent une affectation approximative des crédits liés à la crise. Ils montrent aussi, dans une mesure qui n'est pas négligeable, le reflet de la tendance évidente de l'État à dépenser et à redéployer les crédits non consommés. La véritable nouveauté du PLFR est son article 12, où l'on retrouve le fameux chèque inflation donnant lieu à une ouverture de crédits de 3,8 milliards d'euros sur la mission "Solidarité, insertion et égalité des chances" . Ce chèque de 100 euros, initialement prévu pour faire face à la hausse des prix du carburant, est aujourd'hui présenté comme une réponse à l'inflation en général. Un terme bien vaste pour un chèque dont les conditions d'attribution restent floues – puisqu'on nous renvoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...mes prix. Pire, les recettes perdues en raison du bouclier tarifaire seront compensées en 2023 par des tarifs réglementés plus élevés que prévu. En résumé, non seulement ce sont des solutions de court terme et insuffisantes, mais en plus elles sont payées par les consommateurs eux-mêmes – de façon différée, après les élections évidemment. L'autre mesure cache-misère de ce PLFR, c'est l'indemnité inflation, elle aussi ridiculement basse : elle équivaut à moins de 10 euros par mois pendant un an. Elle aussi est financée par les recettes de la nation, et surtout pas par celles des pétroliers, ainsi que par la TVA récupérée sur la hausse des prix du carburant. Or, le prix du carburant n'ayant pas été bloqué, cette hausse devrait vite dévorer les pauvres 100 euros de tous ceux qui auront le malheur de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

...les carnets de commandes de nos entreprises sont pleins et que nous devons nous réjouir de la vigueur de la reprise économique, nous ne pouvons ignorer ses effets collatéraux : une hausse brutale de la demande en énergies, une tension forte sur les matières premières, une explosion du coût des transports et, de ce fait, une envolée des prix. Le défi de la sortie de crise est donc aussi celui de l'inflation. Notre responsabilité est claire : continuer à protéger les Français, comme nous l'avons fait depuis le début de ce mandat. Pour faire face à l'explosion des prix de l'énergie en ce début d'hiver, nous avons d'ores et déjà voté le bouclier tarifaire pour les prix du gaz et de l'électricité. Avec ce budget rectificatif, nous y ajoutons une aide exceptionnelle et individuelle de 100 euros pour fair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Vous voudriez nous décourager de siéger, vous ne vous y prendriez pas autrement ! Du fait de la conjoncture économique et des dépenses ponctuelles annoncées par le chef de l'État au beau milieu de l'examen du projet de loi de finances pour 2022, il nous est demandé d'examiner un collectif de fin de gestion qui intègre une indemnité inflation et des dispositifs de soutien à la formation des salariés et des demandeurs d'emploi. Les choses ont bien changé depuis le premier PLFR pour 2021, que nous avions soutenu. Le texte que vous nous présentiez en juin 2021 devait s'inscrire dans une dynamique de relance, tout en sortant progressivement du régime d'urgence sanitaire, économique et sociale. Il prévoyait de surcroît un fléchage suppléme...