Interventions sur "innovation"

27 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

L'objectif premier, si l'on veut faire de Roissy-Charles-de-Gaulle la première plateforme d'Europe, notamment à l'heure du Brexit, c'est donc de lui donner les moyens de son développement : des moyens, c'est-à-dire d'abord du capital, mais aussi de l'investissement et de l'innovation. Or, dans le même temps, l'État a besoin de recettes. On entend la plupart des opposants au projet dire qu'ADP verse de gros dividendes ; mais plus il en verse, moins il investit, au détriment de la qualité du service et de l'innovation, et plus les risques augmentent pour l'entreprise. L'objectif est donc de faire progresser ADP et l'aéroport Charles-de-Gaulle, aujourd'hui le trente-septième au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Faut-il privatiser ? C'est la question que l'article 44 nous conduit à poser. Pour ma part, je n'ai pas de position arrêtée. D'une façon générale, la question me semble devoir être posée au cas par cas. Pourquoi, donc, privatiser les aéroports de Paris ? En vue, répondez-vous, monsieur le ministre, de créer, au sein de Bpifrance, un fonds d'innovation de rupture abondé par le produit des 10 milliards d'euros issus de la cession. Nous sommes plusieurs à nous demander, comme Éric Woerth l'a fait avant moi, pourquoi seul ce produit, 250 millions d'euros selon les estimations, sera affecté au fonds. Pour l'innovation, cela n'aura pas beaucoup d'impact. En revanche, vous entendez vendre un joyau de famille qui a une forte rentabilité. Qu'on en jug...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai :

Par cette cession d'actifs, nous souhaitons garantir un revenu pour l'avenir, et ainsi créer un fonds pour l'innovation de rupture afin d'investir dans l'avenir et d'être en phase avec nos ambitions économiques dans le monde concurrentiel où nous vivons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...se. Deuxième sujet : monsieur le ministre, dans une émission, vous avez dit avec raison que vous ne vendiez pas les bijoux de famille, mais que vous financiez « les futurs joyaux de la couronne ». C'est une très belle phrase, que je reprends volontiers. Soyons francs et disons-nous les choses les yeux dans les yeux : de qui se moque-t-on lorsque l'on prévoit 300 millions d'euros pour financer l'innovation de rupture ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Voyez, monsieur le ministre, qu'il ne s'agit pas de vous affronter frontalement, mais de vous demander si l'opération est efficace – je ne le pense pas – , si les garanties sont suffisantes à l'heure où je vous parle – à mes yeux, ce n'est pas le cas – et de faire observer que votre très beau fonds pour l'innovation de rupture est insuffisamment alimenté – et ne nous dites pas encore une fois que la privatisation servira à l'alimenter car cet argument ne tient malheureusement pas la route une demi-seconde. Enfin, la concurrence peut conduire à de belles réalisations. Auparavant, il y avait Orly Sud et Orly Ouest ; il y maintenant quatre terminaux. L'entreprise Aéroports de Paris a-t-elle été dans l'incapaci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Pourtant, je le répète, pour réduire la dette, il faut non pas privatiser mais avant tout diminuer les dépenses. Vous avez une vision à court terme. Vous allez habiller votre privatisation pour la rendre acceptable aux uns et aux autres. Toutefois, qui peut croire une seule seconde que les 250 millions par an apportés par le fonds pour l'innovation de rupture seront suffisants pour faire passer un cap à la France, tandis qu'ailleurs, de grands pays et de grandes entreprises investissent à hauteur de dizaines, voire de centaines, de milliards d'euros cumulés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux :

...re pays, comme l'a d'ailleurs parfaitement rappelé l'un de vos collègues, Nicolas Forissier. Cette opposition d'une partie de la droite est objectivement étonnante. Elle devrait susciter des interrogations, notamment de la part des chefs d'entreprise, qui attendent les mesures contenues dans la loi PACTE, mais aussi de ceux qui comptent sur les fonds qui seront rendus disponibles pour financer l'innovation de rupture. Ce qui est étonnant, voire dérangeant, c'est que vous instillez de manière plus ou moins subliminale…