26 interventions trouvées.
Le but n'est pas de rigidifier, mais d'attirer l'attention sur la nécessité de montrer aux étudiants les débouchés de la filière dans laquelle ils veulent s'inscrire. Les écoles, notamment les grandes écoles, démarchent les étudiants en leur indiquant le montant du salaire auquel on peut prétendre avec leurs diplômes. Si l'on veut revaloriser l'université par rapport aux grandes écoles, il est nécessaire d'indiquer aux étudiants le niveau de salaire six mois ou un an après la fin de la formation. Les personnes que j'ai rencontrées dans mon secteur et dans ma ...
...– mais également que l'étude d'impact n'est pas complète. La question que je posais tout à l'heure sur les salaires à la sortie des formations n'a pas eu de réponse. Vous sembliez acquiescer à mes propos, monsieur le rapporteur, mais vous n'avez pas dit si cet élément serait inscrit dans la réglementation et transmis aux étudiants au moment de leur inscription. J'entends bien qu'il ne faille pas inscrire certaines choses dans la loi pour ne pas la rendre rigide, mais pouvez-vous nous dire si les précisions demandées par ces amendements seront inscrites ou non dans la réglementation que vous comptez prendre à la suite du vote de ce texte ? Cela permettrait d'adopter une logique de vote cohérente.
...le soupçon sur les universités, sur le système académique et sur les enseignants, comme si l'objectif des présidents d'université était de récupérer le moins d'étudiants possible et de les voir échouer ! Voilà une vision bien pessimiste. L'objectif est bien de faire réussir les étudiants. Les bacheliers qui ne remplissent pas les attendus nécessaires pour réussir dans une filière peuvent donc s'y inscrire à condition d'accepter de s'engager dans un parcours d'accompagnement pédagogique à cette fin. L'objectif est de réussir : vous ne pouvez pas être contre !
Monsieur Hetzel, votre préoccupation est légitime. Il me semble d'ailleurs que Mme Le Grip l'avait exprimée en commission. Nous en avons débattu, mais l'amendement avait été retiré car nous devions y retravailler. Il faut bien entendu prendre en compte les spécificités de l'enseignement privé et les inscrire dans la loi. À cette fin, le Gouvernement a déposé un amendement no 256 qui viendra à la fin de la discussion sur l'article et qui prend en compte ces spécificités de manière globale. Je vous demanderai donc de retirer votre amendement au profit de celui du Gouvernement, qui est plus large.
...réponses qui viennent d'être données sont différentes. Le rapporteur nous dit qu'il a été décidé de ne pas préciser les attendus dans le texte de la loi et qu'ils font l'objet d'un document complémentaire. Celui-ci est paru aujourd'hui et nous en avons pris rapidement connaissance. Nous avons découvert que la maîtrise de la langue française fait partie par exemple des attendus nécessaires pour s'inscrire en droit et en administration publique. Très bien ! C'est cohérent. En revanche, ils ne sont pas mentionnés pour s'inscrire en économie ou en sciences politiques. Pourquoi ?
Ils sont tous les deux issus de l'avis formulé par le Conseil d'État sur le texte proposé par le Gouvernement. L'amendement no 10 vise à compléter l'alinéa 5 par la phrase suivante : « Ces dispositifs tiennent compte des acquis de formation et des compétences du candidat, ainsi que des caractéristiques de la formation dans laquelle il souhaite s'inscrire ». L'amendement no 11 vise également à parvenir à une formulation plus claire, précisant que si un établissement a proposé un dispositif d'accompagnement personnalisé à un étudiant, tout refus de celui-ci équivaut ipso facto à un refus d'inscription dans cet établissement. Tel est l'objet de ces deux amendements.