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...it confiance au corps médical et favorise les initiatives locales innovantes. Il s'appuie sur les acteurs de proximité et sur les agences régionales de santé afin de trouver des solutions plus efficaces et adaptées aux territoires. Accompagnons nos médecins pour résoudre le problème de la désertification médicale ! Laissons-les s'emparer des outils que le plan leur propose ! Doublons le nombre de maisons de santé pluridisciplinaires ! Permettons les exercices partagés ! Accélérons le recours à la télémédecine ! La victoire sur la désertification médicale passera par la coordination entre professions médicales et par des mesures adaptées à chaque territoire, qu'il soit urbain, périurbain ou rural. C'est un travail de dentelle dont nous sommes capables. Nous, qui vivons ce problème au quotidien, at...
...ur nos territoires ; la mise en oeuvre de la télémédecine ; l'amélioration de la coordination et le décloisonnement des modes d'exercice ; enfin, la confiance retrouvée avec les acteurs locaux et les professionnels de santé, pour des solutions viables et adaptées à la diversité de nos territoires. Pour ce faire, le plan se donne les moyens de ses ambitions. Il prévoit le doublement du nombre de maisons de santé pluriprofessionnelles et le passage de 7 à 18 % de la part de la population française couverte par les zones éligibles aux aides incitatives à l'installation. Il investit massivement dans le développement des modes d'exercice coordonnés, qui correspondent à la fois aux attentes des patients, pour une prise en charge globale, et aux aspirations des jeunes professionnels, dont l'évolution...
... enregistre une baisse de 25 % des installations en exercice libéral – et beaucoup préfèrent remplacer plutôt que s'installer. L'attractivité d'un territoire compte tout autant dans la perspective d'une potentielle installation. Notre gouvernement a bien saisi l'ampleur de la tâche et engage une politique volontariste de désenclavement du territoire, que ce soit en faveur des infrastructures, des maisons de services publics ou de la couverture numérique. À partir de ce constat, on pourrait être tenté d'imposer des mesures dirigistes, comme le conventionnement sélectif pour les installations des médecins, comme le proposent nos collègues du groupe Nouvelle Gauche.
...et les agences régionales de santé, ce plan se veut efficace et adapté aux territoires, à l'écoute des professionnels de santé. Les propositions, destinées à être très rapidement effectives, ont pour but d'assurer cet égal accès aux soins pour tous, en toute équité. Dès lors, il faut favoriser les dispositifs d'exercice regroupé, comme les centres de santé, les cabinets médicaux de groupe et les maisons de santé pluridisciplinaires. On en recense 910 actuellement, 334 sont en cours de réalisation et ce chiffre doublera d'ici à cinq ans – 400 millions d'euros y seront consacrés sur le quinquennat. Le dispositif ASALEE sera pérennisé afin de prendre en charge les pathologies chroniques comme le diabète. Ces collaborations entre acteurs de santé amélioreront la prise en charge des patients tout en...
... de plus en plus criant. Les urgences sont surchargées, et cette situation ne changera pas s'il n'y a pas de généralistes pour accueillir les patients dont les pathologies ne sont pas très graves, car les enfants et les personnes âgées ont besoin d'avoir un professionnel en face d'eux. De 2012 à aujourd'hui, je rappelle que 1 800 contrats d'engagements de service public ont été signés, que 1 000 maisons de santé ont été construites et que le numerus clausus a augmenté de 11 %. Pourtant, cela ne marche pas. C'est pourquoi nous ne voterons pas pour le renvoi en commission et nous continuerons à mobiliser la population, qui approuvera certainement notre proposition.
... ce mois-ci, au Havre : ses patients ont téléphoné à tous les médecins de l'agglomération havraise mais aucun d'entre eux, je dis bien aucun, n'a pu prendre de patients supplémentaires. Madame la ministre, vous êtes bien placée pour en discuter avec l'ancien maire du Havre. Il vous dira qu'il a tout mis en oeuvre, avec les élus des autres communes de l'agglomération, dont j'étais, pour ouvrir des maisons de santé, pour que la première année de médecine puisse être suivie au Havre, pour que les étudiants en médecine disposent de logements à Rouen, afin que les jeunes Havrais puissent y étudier. Cela fait des années que nous essayons tout ! Résultat des courses : un médecin part en retraite, et ses patients n'ont plus de médecin.