Interventions sur "marges"

30 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau :

...fessions diffusent aux opérateurs des indicateurs, qui doivent être ensuite utilisés dans les contrats. En effet, il ne serait pas cohérent que des opérateurs disposant d'indicateurs dans leur filière en utilisent d'autres, qui n'auraient pas reçu l'aval de l'ensemble de la filière. À défaut d'indicateurs rendus disponibles par les interprofessions, l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires ainsi que FranceAgriMer, où sont représentés tous les maillons de la filière, doivent en proposer. La liberté contractuelle ne serait pas entravée puisque la loi n'indique ni la manière de prendre les indicateurs en compte ni les indicateurs qui seront utilisés parmi ceux fournis par les organisations citées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Les indicateurs constituent le coeur de l'article 1er. Monsieur le ministre, nous avons bien compris que vous ne vouliez par que l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires élabore lui-même des prix publics. On comprend pourquoi, compte tenu de la liberté contractuelle des parties. Toutefois, par sécurité tant pour la filière que pour les agriculteurs, il nous paraît indispensable que les indicateurs élaborés par les interprofessions et les filières soient validés, agréés par l'Observatoire. Ils n'en seraient que plus forts, et surtout on é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Répétons-le, nous sommes au coeur du sujet. Voulons-nous faire de l'article 1er une déclaration d'intention sympathique mais sans effet pour le monde agricole, ou considérons-nous qu'il doit avoir un impact sur la formation des prix des produits ? La validation des indicateurs par l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires nous semble importante. Tout à l'heure, monsieur le ministre, vous m'avez répondu que vous vouliez mettre en oeuvre le système en cascade que je préconisais. Si c'est le cas, écrivons-le dans la loi, non pour codifier ou rigidifier la situation, mais pour rassurer les acteurs qui attendent cette précision. Par ce biais, on responsabilisera les filières, puisque les ind...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Cet amendement, qui va dans le même sens, a pour objet de rassurer les agriculteurs. Il vise à conférer une place centrale à l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, qui fournirait tous les indicateurs pris en compte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

...teur aurait la liberté de construire, ce qui n'est pas sécurisant, en particulier pour les éleveurs. Il est donc proposé, comme avec les amendements précédents, de revenir à l'état d'esprit et à l'ambition des états généraux de l'alimentation, en faisant le choix d'indicateurs de coûts de production indiscutables. Ces indicateurs seraient définis par l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires ou par les interprofessions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

… à vous permettre de renforcer les pouvoirs de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, au moyen d'indicateurs transparents, connus de tous et élaborés d'une façon neutre. Tel est le sens de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Cet amendement va dans le sens des amendements précédents. Il vise à confier de nouvelles missions à l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, qui devra élaborer des indicateurs indiscutables, de nature à rassurer les producteurs. C'est un amendement important. Nous sommes au coeur du débat sur la formation du prix. Je constate que cette préoccupation, monsieur le ministre, est partagée sur tous les bancs de cette assemblée et j'espère, comme cela a été le cas précédemment, que nous pourrons trouver une posit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Nous proposons d'inscrire dans la loi que les indicateurs pris en compte dans la négociation sont en priorité ceux construits par l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, par l'établissement national FranceAgriMer, ainsi que par les instituts techniques et les interprofessions. Je ne vais pas répéter les arguments qui ont été avancés par les uns et par les autres. Je voudrais simplement appeler votre attention sur les risques liés à l'attribution d'un excès de pouvoir aux différents opérateurs. L'interprofession elle-même n'aura pas néce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...opérateurs, avec lesquels s'engagera la négociation, vont systématiquement menacer d'utiliser les importations pour contrecarrer la consommation issue des productions nationales. Il faut donc détacher des seuls opérateurs les critères à prendre en compte, et conférer un poids beaucoup plus important à la parole de l'État ou à des organismes tels que l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires qui, eux, auront un regard détaché des contingences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

La proposition de M. Besson-Moreau répond aux deux critères, car elle laisse les organisations professionnelles travailler et décider, tout en prévoyant l'intervention de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires si cela ne fonctionne pas. Il est vrai, monsieur Chassaigne, qu'au moment où l'on parle, la grande distribution est en train de s'organiser pour élaborer ses propres critères de prix. Le groupe Intermarché, celui qui a fait en sorte que les gens se donnent des coups de pied pour acheter du Nutella, est déjà en train d'embaucher des gens chargés d'élaborer des prix.