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... sanctuariser davantage de crédits pour l'infrastructure de vie, donner de la visibilité financière sur les rémunérations, y compris pour la retraite. L'armée connaît un réel problème d'attractivité, qui risque de s'accroître si le marché du travail connaît un essor. Le privé attire davantage dans les domaines du « cyber », de l'informatique, du juridique ou de la mécanique. Et travailler dans le militaire, travailler dans l'usine, n'attirent pas tant que ça aujourd'hui. Cela relève d'un problème sociétal. De nombreux postes sont vacants. On peut évoquer, par exemple, le déficit de chirurgiens orthopédistes au sein du service de santé des armées. L'étude d'impact de ce projet de loi montre que les mesures envisagées ne porteront que sur quelques dizaines de recrutements. Cela ne va pas assez loin,...
La réforme des retraites inquiète, elle aussi. Ce projet de loi de programmation militaire ne semble laisser aucune marge de manoeuvre pour la compensation de la dureté des métiers, pour rendre plus attractifs les postes pour lesquels notre armée peine à recruter. La sous-traitance inquiète également. Plus aucune mission n'en évalue la pertinence. Quand on part en opération extérieure, il y a un besoin d'autonomie lors des premiers mois. Il faut savoir l'assurer, ce qui suppose de ne ...
Il y a beaucoup d'attentes, et vos discours ne manqueront pas de décevoir. Pour nos militaires, les conditions de vie comptent, et les besoins, sur ce plan, sont urgents et immédiats. Naguère, les programmations s'étalaient sur trois à cinq ans pour les crédits dédiés aux infrastructures. Depuis 2017, la visibilité ne dépasse pas la fin de l'année courante. Le risque est réel que la hausse des crédits dédiés au soutien, insuffisante, se concentre surtout sur les grands équipements, délais...
Il faut le reconnaître, les nouvelles générations ne sont plus prêtes à subir ce qu'ont supporté les aînés. Entendons l'avertissement d'un officier de l'armée de terre : « Les militaires sont prêts à donner leur vie, à condition qu'on leur donne les moyens d'accomplir leurs missions et qu'on leur promette que l'arrière tiendra ».
… oui, des mensonges, on peut le dire, ou sur des faire-valoir. Vous êtes l'un des députés les plus assidus en commission. Vous avez assisté aux 26 auditions qui se sont tenues. Vous avez donc entendu ce qu'ont dit nos responsables militaires, administratifs, industriels, ou de la recherche, tous ceux que nous avons auditionnés. Vous étiez là quand le général Bosser nous a dit que l'armée de terre avait besoin de cette LPM. Vous vous en souvenez : il nous a dit qu'il fallait la voter car nous en avions besoin. Vous étiez là aussi quand le général Lanata, pour l'armée de l'air, nous a dit que des cinq LPM qu'il a préparées, c'est la...
Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés s'oppose à cette motion de rejet préalable, pour deux raisons. Premièrement, parce qu'il a foi dans la présente LPM, qui consacre la montée en puissance de la défense dans un contexte stratégique qui l'exige, tout en donnant la priorité aux conditions militaires et au renouvellement des capacités les plus dégradées, et, comme le disait le président Bridey, en consacrant la coopération européenne, à laquelle vous savez combien le Mouvement démocrate est attaché.
… ainsi que sur nos orientations stratégiques ; ce qui revient à manifester une faiblesse, à afficher une faille, et ce au pire moment, car c'est un moment stratégiquement crucial. Mme la ministre des armées l'a dit : cette LPM permet à la France d'assumer son rang de deuxième puissance militaire du monde libre.
Nos militaires, comme ceux qui nous écoutent en ce moment, méritent mieux que de croire que la question de la guerre se traite de manière technocratique. Car cette question met en jeu la sécurité nationale et la géopolitique : qui peut être l'agresseur, quel type d'agression peut-il commettre, et de quelle manière peut-on répliquer pour l'en empêcher ? Jusqu'à présent, nous avions un corps de doctrine fondé t...
Vous ajoutez donc à vos dépenses militaires tout ce qui, aujourd'hui, n'y figure pas, mais vous n'augmentez pas le budget : vous y intégrez ce qui est déjà financé, pour vous rapprocher le plus possible des 2 % – alors que l'armée a besoin de moyens supplémentaires. Voilà ce qui fait réagir mes collègues. Vous l'avez dit, madame la ministre : les soldats ont besoin d'équipements supplémentaires, d'équipements qui les protègent même s'ils ...
Ne restons pas bloqués sur les 2 % : nous sommes là pour défendre la France, ses valeurs, et pour faire en sorte que nos militaires ne soient pas sacrifiés.
Cette loi de programmation militaire pour les années 2019 à 2025 préfigure – enfin – l'adéquation tant attendue entre les objectifs fixés et les moyens alloués. Elle va enfin donner à nos armées les moyens nécessaires à l'atteinte de nos objectifs et à l'accomplissement de leurs missions, compte tenu des menaces internationales. Avec un budget porté à 2 % du PIB à l'horizon 2025, c'est un signal fort et sérieux que nous envoyons. N...
Ce budget mettra fin à la lassitude face à la traduction toujours aussi décevante, sur le terrain, des ambitions précédemment affichées. L'effort significatif que représente cette LPM est à la hauteur de la considération nationale que méritent nos militaires. Outre les ambitions budgétaires et stratégiques, le moral de nos troupes est en effet un élément crucial. Cette LPM « à hauteur d'homme » – même si l'expression vous fait sourire – pense la condition militaire en usant de différents leviers, notamment l'articulation entre vie privée et vie professionnelle, grâce par exemple au plan d'accompagnement des familles, complété par 200 millions d'euro...
… le manque de crédibilité de vos projections budgétaires et de vos choix militaires. C'est pourquoi nous appelons notre assemblée à adopter la motion de rejet préalable que nous avons présentée.