Interventions sur "monde"

78 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala, rapporteur de la commission des affaires économiques :

C'est le début du nouveau monde. La nouvelle majorité a été élue sur une base simple : il s'agit de casser les lignes entre la droite et la gauche, d'apprendre à travailler par-delà les clivages idéologiques, d'intégrer dans les politiques toutes les bonnes idées, d'où qu'elles viennent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

...ui travaille sur les sujets agricoles, et qui compte aujourd'hui une centaine de membres. Les huit commissions permanentes et l'ensemble des territoires agricoles français y sont représentés, ce qui illustre l'importance de ces sujets aux yeux des députés du groupe La République en marche et notre volonté d'apporter des solutions concrètes et efficaces pour répondre aux difficultés que connaît le monde agricole depuis plusieurs années. Nous avons organisé sur nos territoires des États généraux de l'alimentation locaux, réunissant l'ensemble des composantes des différentes filières et nous avons fait remonter des propositions concrètes que nous avons remises en main propre au ministre de l'agriculture. Le Président de la République a annoncé hier au marché international de Rungis les premières ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

Je peux comprendre que vous ayez envie de corriger vos erreurs sur la loi de modernisation de l'économie, la LME, sur la sur-administration de notre agriculture, sur le grand malentendu avec le monde agricole né autour du Grenelle de l'environnement. On comprend qu'un certain nombre de mesures que vous proposez sont justes. D'une certaine façon, vous dites que tout n'est pas dans les EGA, mais qu'on en prend un bout. Ce que nous vous proposons, nous, c'est de ne pas légiférer à la découpe et qu'on tienne compte d'une démarche différente de la vôtre et qui est en cours autour des EGA. Il y a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Mais ce n'est pas notre position sur le fond qui importe. M. Viala a fourni, sur un sujet qui lui tient à coeur, un énorme travail, dont tout le monde salue le sérieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Tout d'abord, je ne donnerai pas de leçons au groupe La République en marche, parce que son positionnement est celui du vieux monde parlementaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

...artement de la Seine, excluant de fait cinq millions de Franciliens et faisant peser le risque d'une marginalisation sociale, économique et culturelle des territoires périurbains et ruraux de la grande couronne. La solution ne peut consister à intégrer à la métropole des valeurs ajoutées comme Roissy et le plateau de Saclay. Pour répondre aux défis qui nous sont lancés par les grandes régions du monde, faisons le choix cohérent et logique de la région métropole calquée sur le périmètre de l'Île-de-France et dotée de compétences stratégiques. Si nous voulons bâtir une agriculture – pour ne prendre que cet exemple – qui serait, elle aussi, moteur du développement économique, c'est bien cet échelon qu'il faut envisager. Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous éclairer la représentation nationa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

né et élu, qui plus est, à deux pas des frontières belge et luxembourgeoise, de défendre nos valeurs et nos intérêts dans un monde qui ne cesse de se mouvoir. La France doit porter un véritable projet européen, ambitieux et réaliste. C'est pourquoi nous devons non seulement parler du budget, mais également de projet. Les dernières actualités en Europe sont fort symboliques : la percée des nationalistes au Bundestag, le référendum sur l'indépendance de la Catalogne et l'instabilité politique italienne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

...r des textes qui s'inscrivent dans un horizon aussi vaste et qui engagent notre pays dans une démarche qui prendra des décennies. Pour ce faire, il faut adopter une vision qui transcende les problématiques du quotidien pour faire ressortir, face aux nécessités du moment, la responsabilité de l'avenir. En plaçant ce projet de loi dans le souffle du combat du siècle, celui de la transition vers un monde plus sobre, moins consommateur et moins destructeur, vous avez pu, monsieur le ministre d'État, réunir les intérêts que d'aucuns auraient pensés antagonistes, pour ne pas dire irréconciliables. Il est assez rare de voir les mondes entrepreneurial, économique, associatif et la société civile s'accorder sur un texte aussi ambitieux qui ne prévoit rien de moins que la fin de l'utilisation et de l'ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

...s énergies des entreprises qui vont oser créer, découvrir de nouvelles technologies et investir dans les énergies renouvelables. Il faut pouvoir tirer bénéfice des innovations qui seront développées et anticiper le nouvel écosystème qui naîtra de cette contrainte. C'est là un précepte bien connu de l'économie : la destruction ou la disparition d'un élément entraîne invariablement l'émergence d'un monde nouveau. Nous vous savons gré, monsieur le ministre d'État, d'avoir entendu nos élus qui vous ont fait part de leur inquiétude de voir disparaître des filières entières de leurs territoires – je pense particulièrement au bassin de Lacq – alors même que leurs activités ne sont pas directement liées au gaz mais qu'elles en nécessitent l'extraction et l'exploitation pour obtenir du soufre. J'espèr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...vation thermique, des énergies renouvelables et de la baisse de la consommation énergétique. Monsieur le ministre d'État, vous avez, présenté ce projet de loi et, dans un premier temps, les parlementaires de notre groupe se sont demandé pourquoi s'engager dans une sortie complète de la production d'hydrocarbures dans notre pays en 2040, alors qu'à cette date, même si nous sommes les meilleurs du monde, nous continuerons à avoir besoin d'énergies fossiles,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...soient compatibles avec la réglementation, les besoins et la nécessaire implication de l'ensemble des Françaises et des Français en matière de production d'hydrocarbures. Bien entendu, nous vous soutenons, monsieur le ministre d'État, dans votre volonté de nous engager beaucoup plus loin. Nous comprenons bien qu'un moment vient où il faut s'arrêter et changer de mode de production. Et puisque le monde de demain sera un monde sans énergies fossiles, pourquoi ne pas nous fixer ces objectifs nationaux et montrer cet exemple sur les plans européen et international ? Nous nous posions, à l'intérieur de notre groupe, de nombreuses questions, qui ont été soulevées au fur et à mesure du riche débat que nous avons eu, notamment, en commission du développement durable, au moyen d'amendements que nous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...aire en présentant des amendements par la voix de Delphine Batho, d'Hervé Saulignac et de Guillaume Garot. Vous apportez ici une réponse à ce vide juridique et à ces difficultés qui ont eu pour conséquence, je le rappelle, de constituer et de gonfler un « stock » de demandes et de contentieux longs et coûteux pour l'État. Ce texte permet, enfin, de sortir de l'ambiguïté qui consiste à décrire un monde meilleur sans en donner la définition, sans permettre que cette mutation que vous appelez de vos voeux puisse se faire concrètement. Il y a aujourd'hui en France, sur certains territoires, des centaines d'entreprises, des milliers d'hommes et de femmes qui travaillent dans les filières pétrolière et parapétrolière, et qui font vivre à la fois leurs familles et ces territoires. Il est donc import...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Monsieur le ministre d'État, vous souhaitiez faire de ce projet de loi l'un des axes forts de votre plan climat et, pour le reste du monde, un exemple du modèle qu'il faut abandonner. Nous saluons l'intention du Gouvernement de mettre fin à l'exploration et à l'exploitation des gisements pétroliers. C'est un premier pas indispensable, bien que ce texte, que vous qualifiez vous-même de symbolique, ne porte que sur 1 % de notre consommation totale. Il n'a cependant pas fallu longtemps aux parlementaires et aux observateurs attentifs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Quelle cohérence quand, au même moment, on annonce la réduction du champ de certaines normes environnementales et sociales, la suppression des aides au maintien de l'agriculture bio, et que l'on recule encore sur l'interdiction des néonicotinoïdes ou du glyphosate ? Nous ne pouvons non plus faire l'impasse sur la situation de la Guyane. Les Guyanais ont dit au monde entier, il y a quelques mois, qu'ils n'admettraient plus de ne plus être entendus par les décideurs métropolitains. Vous avez pris des engagements sur ce point : il sera décisif d'y être attentif. Il nous faudrait aussi des engagements clairs sur les contrats de transition écologique, qui intéressent les territoires mais aussi les salariés du secteur, notamment en termes budgétaires. Monsieur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

... que l'on dépasse les clivages. Des amendements importants, présentés par d'autres groupes ou travaillés avec eux, ont été adoptés sur l'accompagnement des territoires, sur la référence à l'accord de Paris, sur l'exclusion des techniques non conventionnelles ou sur la prise en compte des enjeux de qualité de l'air dans les marchés publics. Malgré cela, bien sûr, cette loi ne plaira pas à tout le monde. Elle ne plaira pas à certains lobbies, parmi lesquels le lobby, si puissant, de l'immobilisme. Elle ne plaira pas aux sceptiques ni à ceux à courte vue, qui préféreraient que rien ne change, quelles que soient les conséquences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...u ne sera pas. » Vous avez d'ailleurs clairement analysé cette situation, monsieur le ministre. La dichotomie entre l'Europe des échanges et l'Europe de la puissance, la distinction entre le doux commerce qui régit la vie des sociétés et le « dur désir de durer » qui domine la confrontation des puissances ont vécu, comme a vécu la frilosité française devant l'exigence de l'ouverture économique au monde et la pusillanimité allemande face au dumping chinois. Le message d'Emmanuel Macron sur « l'Europe qui protège » est là : dans l'idée que, sur tous les plans, économique et commercial, technologique, culturel, civilisationnel, ce que nous sommes affairés à construire, c'est un ensemble géopolitique qui inspire au monde à la fois le respect du droit et l'autorité de la puissance ; l'Europe qui pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

...lance, et l'entreprise STX peut constituer un embryon d'entreprise européenne. Jean Monnet disait que les pays d'Europe avaient besoin de marchés plus larges pour assurer à leur peuple la prospérité que les conditions modernes rendent possible et par conséquent nécessaire. Depuis, nos marchés ont bien évolué, mais la question demeure : comment faire pour que l'Europe reste une locomotive dans le monde de demain ? À notre sens, des accords de libre-échange permettraient aux États membres de mener une politique commerciale et industrielle de partenariat commune à l'échelle mondiale, à même de promouvoir le standard européen de négociation et de faire rayonner nos économies à l'échelle mondiale. J'appelle, sur ces thématiques, à une Europe offensive, une Europe qui n'hésite pas à protéger ses ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

... l'intégration : 28 % d'entre elles soutiennent le statu quo, et 31 % estiment que l'Union européenne devrait rendre une partie de ses pouvoirs aux États membres. Il ne suffira donc pas d'affirmer pour convaincre. Il ne suffira pas de communiquer. Il faudra des actes forts, des actes qui traduisent de nouvelles politiques publiques européennes, qui « embarquent » – permettez-moi le mot – plus de monde. Plutôt que de suivre une logique de crédits épars, vécue comme lointaine par les citoyens, il faut donner à l'Europe une vocation plus large. Des projets qui parlent aux individus doivent être relancés. Certains de ces sujets ont été fortement défendus par les députés de la majorité de la précédente législature. À cette première fracture s'ajoute, la fracture économique et sociale, exacerbée en...