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Madame la ministre, vous avez dit tout à l'heure que nous avions fait un lien entre l'ONDAM et la non-compensation. Ce n'est pas le sujet : j'ai simplement dit que dans votre budget, vous arriviez à 5,2 milliards d'euros de déficit tout en étant obligés – vous le savez mieux que moi – d'exiger 4,2 milliards d'euros d'économies des hôpitaux et d'autres secteurs dépendant de votre ministère, dont le rapport offre une liste détaillée. Ces 3,5 milliards d'euros qu'il a fallu chercher dans le budget de la sécurité...
Les pertes de recettes pour la sécurité sociale liées à la non-compensation par l'État des mesures d'exonération de cotisations sociales atteindront 2,8 milliards d'euros en 2019. Alors qu'un principe de compensation intégrale est institué depuis 1994 afin de garantir l'autonomie financière de la sécurité sociale – je le rappelle pour défendre le rapporteur général de la commission des finances, victime tout à l'heure d'une mise en cause personnelle – ,…
… l'article 3 du PLFSS en fait abstraction. La non-compensation est justifiée, selon le Gouvernement, par les recommandations du fameux rapport Charpy-Dubertret…
...itable débat ni d'aucune approbation par le Parlement. D'après ce rapport, certaines pertes de recettes liées à des mesures d'exonération de cotisations sociales n'ont pas besoin de faire l'objet d'une intervention législative en loi de financement de la sécurité sociale et échappent ainsi à la représentation nationale. Cet amendement de repli prévoit que toute nouvelle dérogation au principe de non-compensation institué par la loi Veil fait l'objet d'un vote de la part des caisses de sécurité sociale. C'est une manière de réintroduire dans le dispositif les partenaires sociaux et la démocratie sociale. Ces dernières années, les caisses ont fait beaucoup d'efforts, pour partie imposés, pour limiter leurs dépenses ; il serait juste de leur accorder en retour un droit de regard sur les pertes de recettes n...
Je vais répondre à M. Dharréville et revenir en même temps sur le débat précédent. Je prends acte de la main tendue par le ministre de l'action et des comptes publics, qui a proposé de nous laisser, nous les parlementaires, fixer une doctrine pour l'avenir. Vous connaissez ma position : je souhaite, à titre personnel, que la non-compensation soit non pas la règle, mais l'exception. Il nous reviendra donc de déterminer les canons à suivre. Le rapporteur général de la commission des finances n'est manifestement pas d'accord avec moi, mais son avis n'engage pas la commission des affaires sociales. C'est toute la richesse de notre Parlement que d'avoir deux commissions pour traiter du budget de l'État et de celui de la sécurité sociale....
Le rapporteur général a déclaré que la non-compensation n'était pas la règle, mais l'exception.
Eh bien, entendons ce discours et ne revoyons plus ce genre d'exception. Vous ne devez pas, monsieur le ministre, prévoir chaque année la non-compensation des allégements de charges.