32 interventions trouvées.
Nous demandons également que la France s'assure de la traçabilité de l'aide financière versée à l'Ukraine, afin que cette aide ne tombe pas entre les mains d'oligarques russes. Nous souhaitons aussi qu'il y ait un calendrier, un suivi de l'acheminement des livraisons d'armes promises par l'Union européenne, afin que celles-ci soient utilisées à bon escient et en faveur de la paix en Ukraine. Nous appelons à une stratégie de protection active face à l'avancée militaire russe. Je pense à la Moldavie, à la Pologne, à la Finlande, à la Roumanie, mais aussi aux trois États baltes. Nous devons éviter l'invasion partout, et nous devons surtout faire en sorte d'assurer la paix pour nos pays partenaires, les pays frères et les pays frontaliers de la Russie et de l'Ukraine. Nous ...
...ertitudes acquises depuis trente ans. Chaque crise historique est un moment de bascule dont peut naître le pire, mais aussi, nous le souhaitons, le meilleur. L'histoire nous regarde, elle nous jugera sur la fidélité à nos principes, la défense de nos valeurs et la force de nos actes. Alors oui, nous qui sommes députés de la nation, faisons preuve de responsabilité et de concorde pour que vive la paix en Ukraine, en Europe et dans le monde, pour que vive la République et pour que vive la France !
...krainien et russe, qui sont entraînés dans la folie d'un homme. Depuis six jours, nos cœurs battent à l'unisson de ceux des Ukrainiens qui prennent les armes pour défendre leur liberté, et aussi de ceux des Russes qui bravent l'interdit et la censure pour refuser la guerre. Pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, un État européen en attaque un autre et fait vaciller la paix sur notre Vieux Continent. En mettant à exécution un plan préparé de longue date, Vladimir Poutine porte seul la responsabilité de cette agression. Il devra en rendre compte comme des crimes de guerre commis depuis jeudi dernier. Il nous faut ici être clair : il y a dans cette guerre un agresseur et un agressé. Aucune confusion n'est possible, aucune justification n'est recevable pour excuser ou...
La recherche d'une solution politique doit évidemment demeurer notre priorité. Nous devons toujours préférer la paix à la guerre. Les voies du dialogue doivent bien sûr être ouvertes, mais il n'y a pas de discussion possible sans la création préalable d'un rapport de force : on ne discute pas les mains en l'air avec un revolver sur la tempe !
Notre objectif n'est pas l'humiliation de la Russie, mais le respect de l'indépendance de l'Ukraine. Dans cette guerre asymétrique, il faut forcer Vladimir Poutine à la paix. L'Europe a pris ses responsabilités comme jamais. Nous nous réjouissons qu'elle ait décidé des sanctions économiques et la livraison de matériels de secours et militaires, et nous attendons désormais qu'elle soit au rendez-vous de l'accueil des réfugiés. La non-assistance à démocratie européenne en danger n'est plus une option. Vladimir Poutine aura au moins réussi cela : permettre à l'Europe d...
...rte bafouée par l'un de ses représentants les plus éminents, membre permanent du Conseil de sécurité : la Fédération de Russie. Comme beaucoup d'entre vous, ma génération s'est accrochée à l'espoir que le continent européen ne connaîtrait plus jamais la guerre, pour elle-même, et pour les générations qui lui succéderaient. Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU nous avait prévenus : « La paix est un rêve suspendu. » Les circonstances sont graves. Elles appellent de notre part à tous du sang froid, de la retenue, de l'humilité, mais aussi du respect et de l'admiration à l'égard des Ukrainiens et de leur président Volodymyr Zelensky, qui se battent courageusement pour défendre leur pays face à une nation cousine, devenue agresseur, envahisseur et maintenant bourreau. L'Ukraine est un ...
...se sur un mensonge : la situation a basculé lorsque, le 17 décembre dernier, les autorités russes dévoilaient deux propositions de traités à destination des États-Unis et de l'OTAN. Elles ne l'ont pas fait avec l'intention de négocier une nouvelle architecture de sécurité en Europe, car on ne mobilise pas la moitié de son armée le long de la frontière de son voisin pour discuter de sécurité ou de paix ! C'était un leurre, un chantage, un ultimatum qui nous était présenté. Les termes en étaient les suivants : l'OTAN devait s'engager à cesser tout élargissement à l'Est ; les membres de l'OTAN devaient retirer leurs forces des territoires qui les ont rejoints depuis 1997 ; les membres de l'OTAN devaient s'engager à ne pas déployer de forces sur le sol d'États non-membres de l'Alliance frontaliers...
...'ailleurs rappelé dans son message au Parlement la semaine dernière : « notre Europe n'est pas une union de consommateurs, mais bien ce projet politique de citoyens attachés à des valeurs et principes communs ». Certains Européens, l'Allemagne en tête, étaient en outre réticents à l'idée d'une Europe de la défense. Ce retour brutal du tragique a véritablement changé la donne. La démocratie et la paix ne se défendront pas toutes seules. Les récents événements qui frappent notre continent le démontrent : nous ne pourrons pas les défendre seuls. Mais ensemble, en Européens, nous pouvons faire face aux défis du XXI
Ensemble, nous devons plus que jamais faire nôtres ces mots de Robert Schuman, un des pères fondateurs de l'Europe : « la paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent ». Vive l'Ukraine libre, vive la République et vive la France.
...e provoque tant de morts, tant de réfugiés et tant de souffrance. Et nous pouvons aussi rappeler à Vladimir Poutine qu'on peut conquérir un territoire, mais qu'on ne conquiert jamais un peuple. En décidant de déclarer une guerre sur notre continent, en envahissant un pays frontalier de l'Union européenne, – Kiev n'est qu'à 2 000 kilomètres de Paris –, en faisant prévaloir la force brutale sur la paix et le droit, la Russie nous replonge dans une situation qu'on croyait disparue à jamais. Ce sont nos illusions d'une paix éternelle en Europe qui s'effondrent sous nos yeux. C'est un tournant historique majeur auquel nous assistons et devons faire face. Par son acte destructeur, par la violation de tous les principes qui fondent le droit international, Vladimir Poutine a pris la responsabilité de...
Plus que jamais, nous avons besoin d'un projet européen fort, d'une Europe unie qui retrouve sa puissance et qui n'hésite pas à l'affirmer pour relever le défi impérieux qui s'impose à nous : le maintien de la paix et d'abord l'obtention d'un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes d'Ukraine. La France, qui dispose d'une voix singulière sur la scène internationale, continuera pour sa part de porter cette exigence de paix, de liberté et de démocratie et à œuvrer sans relâche pour les garantir sur notre continent et dans le monde.
...se excuse. D'autres, souvent les mêmes, appellent à une grande conférence sur les frontières. Or, dans un tel moment de guerre, les frontières ne doivent pas être négociées mais confortées, assurées. L'intégrité territoriale de l'Ukraine ne se négocie pas. D'autres enfin – souvent les mêmes, encore une fois –, s'opposent à l'aide à l'Ukraine et aux livraisons d'armes, disent-ils, « au nom de la paix ». Pourtant, refuser d'aider l'Ukraine à se défendre, ce n'est pas favoriser la paix – et ils le savent pertinemment – mais abandonner l'Ukraine aux mains de Poutine, mettre en péril toute la sécurité de l'Europe. Voilà la réalité de ce qu'ils proposent avec de tels discours. Nous l'avons compris, l'Ukraine est une cible parce qu'elle nous ressemble, parce qu'elle croit en la démocratie libérale...