Interventions sur "pharmacien"

115 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, député, rapporteur :

...ions scientifiques, logistiques, éthiques, de disponibilité du personnel médical, de faisabilité de la vaccination, afin de sortir du tunnel de la crise sanitaire. Je me permets simplement d'attirer votre attention sur l'acceptabilité sociale de la vaccination, si nous voulons que cela puisse réussir. Il faut cette confiance envers les médecins de proximité, le personnel de santé de proximité, le pharmacien, les infirmiers. En même temps, il faut aller vite, sans qu'il y ait violence. Je vous entends complètement, quand vous dites qu' a priori, le 4 janvier est trop tôt. Cela ne laisse pas le temps d'assimiler l'information et d'assurer une pédagogie interne au sein du corps médical. D'un point de vue logistique, cela ne laisse pas le temps de bien organiser les choses. Par rapport aux patie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Mes chers collègues, nous allons maintenant entendre des représentants des syndicats de pharmaciens d'officine. Nous recevons M. Gilles Bonnefond, président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), accompagné de Mme Bénédicte Bertholom, déléguée générale, et de M. Guillaume Racle, délégué à l'économie et l'offre de santé, et M. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), accompagné de M. Quentin Leprévost, chargé de veille en af...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Si je comprends bien, vous n'avez jamais été sollicités, en particulier par Santé publique France, pour l'organisation et la distribution du matériel de protection, quel qu'il soit – même si, en l'occurrence, il s'agit pour l'essentiel des masques. Est-ce à dire que vous n'avez eu, non seulement en tant que pharmaciens d'officine, mais surtout en votre qualité de responsables syndicaux, de concertation avec les autorités, en particulier avec Santé publique France, qui était en charge de la mise en place de la stratégie ? J'avoue être surpris par votre lecture de la façon dont s'est déroulée la prise en charge des patients sur le territoire. Il y a là une sorte de paradoxe : alors que les médecins libéraux ont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...dences de la crise sur l'activité de vos officines ? Comment les difficultés engendrées par la baisse de chiffre d'affaires peuvent-elles être surmontées ? Certains de vos confrères ont été sanctionnés, poursuivis au pénal, jugés et très lourdement condamnés – par exemple à Nice –, au motif qu'ils avaient vendu des masques. L'interdiction était-elle totale ? Relevait-elle de l'ordre national des pharmaciens ? Vous avez rappelé votre étonnement lorsque les grandes surfaces ont annoncé qu'elles allaient vendre des masques, alors que ce n'était pas autorisé pour les officines. Comment avez-vous géré cette situation, et quelles ont été les instructions à ce sujet ? Par ailleurs, quel était l'état de vos stocks avant la crise ? Auriez-vous pu distribuer beaucoup plus de masques ? Si cela avait été auto...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

En tant que biologiste, cela ne me gêne pas du tout que les pharmaciens puissent faire des TROD, qu'il ne faut pas confondre avec les tests sérologiques, dont le prix est plus élevé – P45 au lieu de P35 : l'un est un test qualitatif, l'autre quantitatif. Le Haut Conseil de la santé publique, dans un avis du 8 juillet, et la Haute Autorité de santé, dans un rapport du 14 mai, précisent bien que, si les TROD ont un rôle à jouer, un TROD positif doit être confirmé par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Je rejoins ce qui a été dit concernant l'accompagnement des patients au quotidien. Alors que la situation était extrêmement anxiogène, la présence d'interlocuteurs de proximité pour expliquer, rassurer et accompagner était particulièrement bienvenue : les pharmaciens ont été des acteurs clés dans cette période de crise. Si vous n'avez eu aucun contact avec Santé publique France, qui a été votre interlocuteur ? Vous avez dit que les officines disposaient de peu de masques. Saviez-vous qu'il y avait eu en 2013 un changement de doctrine, selon lequel l'employeur devait lui-même acquérir des masques pour protéger ses salariés ? Les TROD font-ils l'objet d'une f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Si la substitution des médicaments biologiques similaires par les pharmaciens d'officine ne semble pas remplir aujourd'hui l'ensemble des conditions nécessaires à la sécurité des malades, le cadre de l'exercice coordonné permet de garantir le respect des conditions de surveillance clinique et des objectifs de traçabilité. Le présent amendement vise donc à faire substituer les médicaments biologiques similaires par des pharmaciens dans le cadre d'un exercice coordonné.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Nous avons discuté hier de la substitution des biosimilaires. S'agissant de l'amendement de M. Bouyx, en 2016, l'ANSM a estimé qu'elle n'était pas à même de fournir une autorisation en bonne et due forme, ce qui est l'objet de ce dont nous discutons. S'agissant de la proposition de Mme Rist d'associer le pharmacien aux procédures prévues par les communautés professionnelles territoriales de santé, elle me paraît intelligente en ce qu'elle atténue le caractère restrictif de l'interdiction générale. D'un autre côté, j'ai bien entendu les arguments avancés par le Gouvernement sur la grande difficulté qu'il y a à appliquer la substitution en pratique clinique. C'est pourquoi je vous propose de nous donner rende...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Bouyx :

Il est important qu'un comité de pilotage réunisse l'ensemble des acteurs, pharmaciens, médecins, services de l'État et patients – car c'est à leur service que nous travaillons – afin de définir un cadre pour la substitution des médicaments biosimilaires. Et puisque vous vous y êtes engagée, madame la secrétaire d'État, je retire mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...n politique, mais une question de bon sens, sachant que les ruptures de stock se multiplient et qu'elles concernent de plus en plus souvent des médicaments d'usage courant : je pense à certains vaccins, à la cortisone ou encore aux antibiotiques, en milieu hospitalier comme en pharmacie d'officine. Les alertes se multiplient, provenant aussi bien des médecins prescripteurs que des hôpitaux et des pharmaciens. J'ai moi-même pu le constater dans ma pratique clinique. Il faut donc prendre des mesures. Une concertation de très bonne qualité est menée, notamment dans le cadre du CSIS, le conseil stratégique des industries de santé, et plusieurs mesures ont été prises ces dernières années, mais on se rend bien compte qu'il manque encore des dispositifs permettant de lutter efficacement contre les ruptures...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

...contribue à la mission des hôpitaux. Si la majorité a fait le choix de mesures incitatives et non coercitives, c'est parce qu'elle sait qu'elle peut compter sur l'engagement et la responsabilité de ces jeunes. Je veux en témoigner : plus de trente jeunes, issus de toute la France, présidents de syndicats d'étudiants et jeunes professionnels, médecins, kinésithérapeutes, infirmiers, sages-femmes, pharmaciens, ont tenu leur promesse de venir à Mesnil-en-Ouche, au coeur de ma circonscription rurale, pour échanger sur l'avenir de ce territoire en grande difficulté. Leur présence a redonné confiance aux acteurs de terrain. Ils ont su partager cette culture nouvelle d'exercice pluriprofessionnel partagé qui vise à prendre en charge toute une population. Ils aspirent à l'émergence de ce nouveau modèle – ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Afin de faciliter l'accès aux traitements de substitution nicotinique, l'amendement no 730 vise à renforcer le rôle du pharmacien en autorisant la « prescription » des traitements de substitution nicotinique par le pharmacien d'officine, comme peuvent déjà le faire les médecins, les sages-femmes, les médecins du travail, les chirurgiens-dentistes, les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes. L'accompagnement des fumeurs vers le sevrage est l'une des conditions nécessaires pour lutter contre le tabagisme. Il s'agit de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

Il faut soutenir la lutte contre le tabagisme et aider au sevrage en permettant aux pharmaciens de prescrire des substituts nicotiniques. De nombreuses mesures ont déjà été mises en oeuvre en matière de lutte contre le tabac, mais il reste encore beaucoup à faire. L'expérimentation locale de la vaccination en pharmacie, aujourd'hui étendue à tout le territoire, a montré le caractère positif d'un tel dispositif et son bienfait pour la population. De la même façon, l'extension de la prescrip...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Certains pharmaciens participent à la lutte anti-tabac en organisant des consultations d'éducation thérapeutique dans le cadre de parcours coordonnés. C'est notamment le cas dans la communauté professionnelle territoriale de santé – CPTS – d'Orléans. Il semble logique de permettre la prescription par les pharmaciens des substituts nicotiniques dans le cadre d'un exercice coordonné au sein des CPTS. C'est le sens de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Le sujet de l'extension de la vente et de la prescription des produits nicotiniques est compliqué, et il revient régulièrement. Pourquoi empêcherait-on un pharmacien, professionnel de santé, de prescrire ces produits ? Il y a une raison, à la fois essentielle et toute simple, qui tient à la volonté de séparer la prescription et la vente. En France, nous essayons de maintenir en la matière le cloisonnement le plus strict possible. Les amendements nos 730 et 1097 me semblent contrevenir à ce principe. Je suis plus ennuyé s'agissant de l'amendement no 1953. Je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Madame la ministre, il me semble qu'au cours du « mois sans tabac », les pharmacies peuvent prescrire des produits nicotiniques. Si cela est vrai – mais je n'en suis pas certaine – , pourquoi les pharmaciens ne pourraient-ils pas faire toute l'année ce qu'ils font durant un mois ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Bouyx :

Madame la ministre, vous ne souhaitez pas que le pharmacien devienne, en quelque sorte, juge et partie, mais cela existe déjà. Je pense à la contraception d'urgence. Les pharmaciens délivrent du lévonorgestrel et constituent un dossier pour son remboursement. On pourrait imaginer un dispositif similaire pour les produits nicotiniques. Quoi qu'il en soit, les caisses primaires d'assurance maladie disposent de tous les outils leur permettant de vérifier la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Dans la mesure où un pharmacien peut délivrer des substituts nicotiniques à ses patients sans ordonnance, ni remboursement il est vrai, et bien que je sois très favorable à l'extension, à terme, de la présence de ces substituts dans tous les points de vente, parce que tout doit être fait dans la lutte contre le tabac, la question de ces amendements est celle du remboursement. La notion de digue exposée par Mme la ministre est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

Pourquoi refuserions-nous la double fonction de prescripteur et de vendeur du pharmacien dans la lutte contre le tabac alors que nous l'acceptons dans la vaccination ? Nous venons d'étendre la possibilité de se faire vacciner en pharmacie, simplification bénéfique que nous pourrions étendre à la lutte contre le tabac. Si une personne qui veut arrêter de fumer doit prendre un rendez-vous chez son médecin, qu'elle n'obtiendra peut-être que plusieurs semaines plus tard compte tenu de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Comme nous venons de le dire, les pharmaciens peuvent vacciner contre la grippe les personnes appartenant à des groupes définis par décret. L'amendement vise, dans un souci de santé publique, à étendre la vaccination contre la grippe saisonnière à toutes les populations. Plus il y aura de personnes vaccinées contre la grippe, plus le risque d'extension de l'épidémie sera réduit.